Le document préparatoire pour le synode d’octobre 2018 sur ‘les jeunes, la foi et les vocations’ vient d'être publié (Photo: Pierre Pistoletti)
Vatican

Synode sur les jeunes et les vocations: un appel à la vraie liberté

Le Vatican a publié le 13 janvier 2017 le document préparatoire pour le synode d’octobre 2018 sur ›les jeunes, la foi et les vocations’. Ce texte comprend aussi un questionnaire qui sera envoyé à tous les diocèses et aux jeunes dans le courant de l’année 2017, et a été accompagné d’une lettre du pape François aux jeunes. Plus qu’une réflexion sur les vocations religieuses en tant que telles, ces lineamenta sont une réflexion sur l’appel à la liberté et à l’engagement des jeunes.

Adressé aux Synodes des Évêques, aux Églises orientales catholiques, aux conférences épiscopales, aux dicastères de la Curie romaine et à l’Union des Supérieurs généraux, ces lineamenta se veulent «l’instrument principal» que l’Eglise peut offrir aux jeunes, «pour qu’ils découvrent leur vocation à la lumière de la foi».

Le texte, que le pape considère comme une «boussole» pour le cheminement des jeunes, est composé de quatre parties: une «lecture de foi» sur les jeunes dans le monde d’aujourd’hui, puis le discernement des vocations, l’action pastorale à mener, et enfin le questionnaire envoyé aux diocèses du monde entier.

Défis et opportunités

Par une étude complète et assez fine, par moment même psychologique, le constat sur les jeunes d’aujourd’hui décrit un «monde qui change rapidement», multiculturel et multireligieux: «la présence de plusieurs traditions religieuses constitue à la fois un défi et une opportunité», affirme le document.

Les jeunes sont parfois en situation de «vulnérabilité et d’insécurité», poursuit-il: des parents absents ou au contraire hyper protecteurs, une génération hyperconnectée et nourrissant la méfiance vis-à-vis des institutions…

Autres sources d’incertitude soulignées par les lineamenta: «nous ne pouvons pas oublier la différence entre le genre masculin et le genre féminin». Le document souligne encore que la problématique des jeunes d’aujourd’hui n’est pas de s’opposer à l’Eglise, mais de chercher une «spiritualité» alternative. Il devient dès lors difficile de faire des «choix définitifs».

Risquer des choix

L’expérience des générations précédentes et les «vieilles approches» ne fonctionnant plus, continue le document, il faut donc des instruments culturels, sociaux et spirituels adaptés, pour oser risquer un choix.

Au final, analyse le texte, accueillir sa propre mission implique une disponibilité pour parcourir «le chemin de la croix, sur les pas de Jésus». En renonçant à occuper le «centre de la scène» avec ses propres besoins, et de se défier de la recherche d’une «autoréalisation narcissique». Un des moyens préconisés réside dans le contact avec la pauvreté.

Dans l’exercice «mûr» de la liberté de choix, le document propose ainsi trois phases. D’abord reconnaître nos désirs et nos passions, y compris dans une «véritable lutte intérieure», puis interpréter, ce qui requiert patience, vigilance et apprentissage. Et enfin choisir, qui implique de se soustraire «à la force aveugle des pulsions» à laquelle conduit «un certain relativisme contemporain». Mais aussi d’agir, pour que le choix ne reste pas «emprisonné dans une intériorité» virtuelle ou velléitaire.

Accompagnement spirituel et aide psychologique

S’inspirant au début et en fin de parcours de l’apôtre saint Jean, «figure exemplaire» du jeune qui choisit de suivre Jésus, et d’autre part de la Vierge Marie, qui a expérimenté la «difficulté» de comprendre la «mystérieuse» volonté de Dieu, le document préparatoire explique que le choix d’une vocation est un long «processus progressif de discernement intérieur».

Il suppose également un «accompagnement personnel», insiste le document, qui n’est pas un soutien psychologique. «Le psychologue soutient une personne dans les difficultés et l’aide à prendre conscience de ses fragilités et de ses potentialités ; le guide spirituel renvoie la personne au Seigneur et prépare le terrain de la rencontre avec Lui», est-il écrit.

Le document signale aussi un véritable «défi», celui de faire le lien entre foi et vocations, la foi étant la «source du discernement» des vocations. Se mettre à l’écoute de l’Esprit et en dialogue avec la Parole permet d’apprendre à «faire confiance» à Dieu. En terme d’action pastorale pour les vocations, le document recommande de «cheminer avec les jeunes», reprenant les mots du pape François, de «sortir, voir, et appeler».

Lien fécond entre éducation et évangélisation

Eduquer les nouvelles générations est ainsi une responsabilité de toute la communauté chrétienne. Car il y a un «lien génétique fécond» entre éducation et évangélisation. Il y faut des figures de référence, d’adultes «dignes de foi» et de pasteurs, et également des parcours moins «standardisés» que par le passé, plus attentifs aux caractéristiques personnelles de chacun.

Ce discernement, enfin, implique le silence, la contemplation et la prière. Dans une société toujours plus «bruyante», affirme le document, «il ne peut y avoir de discernement sans cultiver la familiarité avec le Seigneur», notamment à travers la pratique de la Lectio divina.

D’environ 25 pages, les lineamenta sont suivis d’un questionnaire d’une quarantaine de questions, dont certaines sont propres à chaque continent. Le questionnaire sera envoyé à tous les diocèses du monde pour une vaste consultation, de janvier à octobre 2017. Figure également un autre questionnaire, par internet, destiné aux jeunes eux-mêmes.

Enfin, dans une lettre aux jeunes pour accompagner le document, le pape François affirme sa conviction que l’appel de Jésus continue à «résonner dans votre âme pour l’ouvrir à la joie complète». Le pontife leur fait une dernière recommandation: «n’ayez pas peur d’écouter l’Esprit qui vous suggère des choix audacieux, ne temporisez pas quand la conscience vous demande d’oser pour suivre le Maître». (cath.ch/imedia/ap/pp)


La question de l’ordination des hommes mariés ne sera pas abordée durant ce synode

Présentant à la presse le 13 janvier 2017 le document préparatoire du prochain Synode sur les jeunes et les vocations, le cardinal Lorenzo Baldisseri, secrétaire général du Synode des évêques, a notamment affirmé que la question de l’ordination des hommes mariés n’était pas à l’ordre du jour. En marge de cette présentation à la presse, le cardinal Baldisseri a répondu à La Croix et Europe 1 que le synode concernait les jeunes, et donc que l’ordination d’hommes mariés n’était pas à l’ordre du jour du prochain synode. La question du célibat sera quant à elle évoquée, a ajouté le prélat, mais en tant qu’elle constitue un aspect du sacerdoce.


Document préparatoire du synode 2018 sur les vocations: principaux extraits

L’Église a décidé de s’interroger sur la façon d’accompagner les jeunes à reconnaître et à accueillir l’appel à l’amour et à la vie en plénitude. Elle souhaite également demander aux jeunes eux-mêmes de l’aider à définir les modalités les plus efficaces aujourd’hui pour annoncer la Bonne Nouvelle.

Certains jeunes savent découvrir les signes de notre temps qu’indique l’Esprit. En écoutant leurs aspirations, nous pouvons entrevoir le monde de demain qui vient à notre rencontre et les voies que l’Église est appelée à parcourir.

Dans cette perspective, ce Document Préparatoire entend lancer la phase de consultation de l’ensemble du Peuple de Dieu. Adressé aux Synodes des Évêques et aux Conseils des Hiérarques des Églises orientales catholiques, aux Conférences épiscopales, aux Dicastères de la Curie romaine et à l’Union des Supérieurs Généraux, il s’achève par un questionnaire.

Un monde qui change rapidement

Par rapport à quelques privilégiés qui peuvent bénéficier des opportunités offertes par les processus de mondialisation économique, nombreux sont ceux qui vivent dans des situations de vulnérabilité et d’insécurité, avec un impact sur leurs parcours de vie et sur leurs choix.

Il ne faut pas non plus négliger le fait que beaucoup de sociétés sont toujours plus multiculturelles et multireligieuses. En particulier, la présence de plusieurs traditions religieuses constitue à la fois un défi et une opportunité : cela peut désorienter davantage et accroître la tentation du relativisme, tandis qu’augmentent les possibilités d’une confrontation féconde et d’un enrichissement réciproque. Aux yeux de la foi, cela apparaît comme un signe de notre temps, qui requiert de progresser dans la culture de l’écoute, du respect et du dialogue.

Les nouvelles générations

Si d’un certain point de vue il est vrai qu’avec la mondialisation les jeunes tendent à être toujours davantage homogènes dans tous les endroits du monde, il n’en demeure pas moins que, dans les contextes locaux, les spécificités culturelles et institutionnelles ont des retombées sur le processus de socialisation et de construction de l’identité.

Le défi du multiculturalisme traverse en particulier le monde de la jeunesse, par exemple avec les spécificités des « deuxièmes générations » (c’est-à-dire de ces jeunes qui grandissent dans une société et une culture différentes de celles de leurs parents, à la suite des phénomènes migratoires) ou des enfants de couples ” mixtes ” d’une façon ou d’une autre (du point de vue ethnique, culturel et/ou religieux).

En bien des endroits du monde, les jeunes vivent dans des conditions particulièrement dures, dans lesquelles il devient difficile de se frayer un espace de choix de vie authentiques, en l’absence de marges – même minimes – d’exercice de la liberté.

Beaucoup désirent prendre une part active aux processus de changement du présent, comme le confirment les expériences de mobilisation et d’innovation venant du bas et dont les jeunes sont les principaux artisans, même s’ils n’en sont pas les seuls.

L’écart entre les jeunes passifs et découragés et ceux qui sont entreprenants et actifs est le fruit des opportunités concrètement offertes à chacun à l’intérieur du contexte social et familial où ils grandissent, en plus des expériences de sens, de relation et de valeur faites avant même l’entrée dans la phase de la jeunesse. Le manque de confiance en eux-mêmes et en leurs capacités peut se manifester non seulement par la passivité, mais aussi par une préoccupation excessive de leur image et par un conformisme qui baisse les bras devant les modes du moment.

Points de référence personnels et institutionnels

Des parents absents ou hyper protecteurs rendent les enfants plus fragiles et tendent à sous-évaluer les risques ou à être obsessionnels par peur de se tromper.

Les jeunes nourrissent souvent de la méfiance, de l’indifférence ou de l’indignation envers les institutions. Ceci ne concerne pas seulement la politique, mais aussi les institutions de formation et l’Église sous son aspect institutionnel. Ils la souhaiteraient plus proche des gens, plus attentive aux problèmes sociaux, mais ne comptent pas que cela advienne dans l’immédiat.

Vers une génération (hyper)connectée

Les jeunes générations sont aujourd’hui caractérisées par le rapport avec les technologies modernes de la communication et avec ce que l’on appelle communément le ” monde virtuel «, mais qui comporte aussi des effets bien réels.

Il est très important de mettre en évidence le fait que l’expérience de relations relayées technologiquement structure la conception du monde, de la réalité et des rapports interpersonnels ; c’est à cela qu’est appelée à se confronter l’action pastorale, qui a besoin de développer une culture adéquate.

Les jeunes et les choix

Dans les relations affectives comme dans le monde du travail, l’horizon se compose d’options toujours réversibles plutôt que de choix définitifs.

Dans ce contexte, les vieilles approches ne fonctionnent plus et l’expérience transmise par les générations précédentes devient rapidement obsolète.

Des instruments culturels, sociaux et spirituels adaptés deviennent indispensables pour que les mécanismes du processus décisionnel ne s’emballent pas.

Le pape François l’a dit : «Comment pouvons-nous redonner la grandeur et le courage de choix de grande ampleur, d’élans du cœur, pour affronter les défis éducatifs et affectifs? «. J’ai dit et redit ce mot : risque ! Risque. Celui qui ne risque pas n’avance pas. ” Et si je me trompe?». Que le Seigneur soit béni ! Tu te tromperas bien plus si tu restes immobile» (Discours à la Villa Nazareth, 18 juin 2016).

Foi et vocation

Si la vocation à la joie de l’amour est l’appel fondamental que Dieu place dans le cœur de chaque jeune pour que son existence puisse porter du fruit, la foi est à la fois don d’en haut et réponse à se sentir choisi et aimé.

L’Esprit parle et agit à travers les événements de la vie de chacun, mais les événements par eux-mêmes sont muets ou ambigus, dans la mesure où on peut leur donner des interprétations diverses. Éclairer leur signification en vue d’une décision requiert un itinéraire de discernement. Les trois verbes qui le décrivent dans Evangelii gaudium, – reconnaître, interpréter et choisir – peuvent nous aider à définir un itinéraire adapté tant aux individus qu’aux groupes et communautés, en sachant que, dans la pratique, les frontières entre les diverses phases ne sont jamais aussi nettes.

Reconnaître, interpréter, choisir

Reconnaître exige que l’on fasse affleurer toute cette richesse émotive et que l’on nomme les passions qui nous habitent sans les juger.

Dans cette phase, la Parole de Dieu revêt une grande importance : la méditer met en effet les passions en mouvement comme toutes les expériences de contact avec sa propre intériorité mais, en même temps, elle offre la possibilité de les faire apparaître en se projetant dans les événements qu’elle raconte.

Cette phase d’interprétation est très délicate ; elle requiert de la patience, de la vigilance et même un certain apprentissage. Il faut être capables de se rendre compte des effets des conditionnements sociaux et psychologiques.

Pour interpréter les désirs et les mouvements intérieurs, il est nécessaire de se confronter honnêtement, à la lumière de la Parole de Dieu, également aux exigences morales de la vie chrétienne, toujours en cherchant à les replacer dans la situation concrète que nous vivons.

L’acte de décider devient l’exercice d’une liberté humaine authentique et d’une responsabilité personnelle, toujours naturellement situées et donc limitées. Le choix se soustrait donc à la force aveugle des pulsions, à laquelle un certain relativisme contemporain finit par assigner un rôle de critère ultime, emprisonnant la personne dans l’inconstance.

Le discernement d’une vocation est un processus long, qui se déroule dans le temps, durant lequel il faut continuer à veiller sur les indications par lesquelles le Seigneur précise et spécifie cette vocation, qui est absolument personnelle et unique.

Le temps est fondamental pour vérifier l’orientation effective de la décision prise.

Accueillir la mission implique la disponibilité de risquer sa vie et de parcourir le chemin de la croix, sur les pas de Jésus

Cheminer avec les jeunes

Accompagner les jeunes exige de sortir de schémas préétablis, en les rencontrant là où ils sont, en s’adaptant à leurs temps et à leurs rythmes ; cela signifie aussi les prendre au sérieux dans leur difficulté à déchiffrer la réalité où ils vivent et à transformer une annonce reçue en gestes et en paroles, dans l’effort quotidien de construire leur histoire et de rechercher plus ou moins consciemment un sens à leur vie.

Sortir, voir, appeler

Dans cette acception, la pastorale des vocations signifie accueillir l’invitation du Pape François à sortir, avant tout, des rigidités qui rendent l’annonce de la joie de l’Évangile moins crédible.

Sortir est aussi le signe d’une liberté intérieure par rapport aux activités et préoccupations habituelles, afin de permettre aux jeunes d’être des protagonistes. Ils trouveront la communauté chrétienne d’autant plus attrayante qu’ils feront l’expérience d’une communauté qui sache accueillir les contributions concrètes et originales qu’ils peuvent apporter.

Sortir vers le monde des jeunes exige d’avoir la disponibilité de passer du temps avec eux, d’écouter leurs histoires, leurs joies et leurs espoirs, leurs tristesses et leurs angoisses, pour les partager : telle est la voie permettant d’inculturer l’Évangile et d’évangéliser chaque culture, notamment celle des jeunes.

Appeler veut dire en premier lieu faire renaître le désir, détacher les personnes de ce qui les retient bloquées ou des conforts dans lesquels ils s’installent. Appeler veut dire poser des questions pour lesquelles il n’existe pas de réponses toutes faites.

La vie quotidienne et l’engagement social

Devenir des adultes signifie gérer de façon autonome des dimensions de la vie qui sont à la fois fondamentales et quotidiennes : l’utilisation du temps et de l’argent, le style de vie et de consommation, les études et le temps libre, l’habillement et la nourriture, la vie affective et la sexualité.

Les milieux spécifiques de la pastorale

L’Église offre aux jeunes des lieux spécifiques de rencontre et de formation culturelle, d’éducation et d’évangélisation, de célébration et de service, en se mettant en première ligne pour un accueil ouvert à tous et à chacun.

Au niveau mondial, les Journées Mondiales de la Jeunesse ressortent de façon toute particulière. En outre, les Conférences épiscopales et les diocèses sentent toujours plus leur devoir d’offrir des événements et des expériences spécifiques pour les jeunes.

Les paroisses offrent des espaces, des activités, des temps et des parcours pour les jeunes générations. La vie sacramentelle offre des occasions fondamentales pour devenir toujours plus capable d’accueillir le don de Dieu dans son existence et invite à participer activement à la mission ecclésiale. Les centres de jeunesse et les patronages sont aussi un signe d’attention au monde.

Les universités et les écoles catholiques, avec leur précieux service culturel et de formation, constituent un autre instrument de la présence de l’Église parmi les jeunes.

la rencontre avec des gens qui vivent la pauvreté et l’exclusion peut être une occasion favorable de croissance spirituelle et de discernement de la vocation : de ce point de vue aussi les pauvres sont des maîtres

Silence et prière

Il ne peut y avoir de discernement sans cultiver la familiarité avec le Seigneur et le dialogue avec sa Parole. En particulier la Lectio Divina est une méthode précieuse que la tradition de l’Église nous transmet.

Dans une société toujours plus bruyante, qui offre une surabondance de stimuli, un objectif fondamental de la pastorale des vocations des jeunes consiste à offrir des occasions de goûter la valeur du silence et de la contemplation et de former à la relecture de ses propres expériences et à l’écoute de la conscience.

Marie de Nazareth

Chaque jeune peut découvrir dans la vie de Marie le style de l’écoute, le courage de la foi, la profondeur du discernement et le dévouement au service (cf. Lc 1, 39-45). Dans sa «petitesse», la Vierge promise comme épouse à Joseph, expérimente la faiblesse et la difficulté de comprendre la mystérieuse volonté de Dieu (cf. Lc 1, 34). Elle aussi est appelée à vivre l’exode vis-à-vis d’elle- même et de ses projets, en apprenant à se confier et à faire confiance.

Dans ses yeux, chaque jeune peut redécouvrir la beauté du discernement ; dans son cœur, il peut faire l’expérience de la tendresse de l’intimité et du courage du témoignage et de la mission.

Questionnaire

L’objectif de ce questionnaire est d’aider les Organismes ayant-droit à exprimer leur compréhension du monde de la jeunesse et à lire leur expérience d’accompagnement vocationnel, en vue de recueillir des éléments utiles à la rédaction du Document de travail ou Instrumentum laboris. Quelques extraits choisis :

Que demandent concrètement les jeunes de votre (vos) pays à l’Église d’aujourd’hui?

Comment et où parvenez-vous à rencontrer les jeunes qui ne fréquentent pas vos milieux ecclésiaux?

Comment aidez-vous les jeunes à regarder vers l’avenir avec confiance et espérance à partir de la richesse de la mémoire chrétienne de l’Europe?

Les jeunes se sentent souvent mis à l’écart et rejetés par le système politique, économique et social dans lequel ils vivent. Comment écoutez-vous ce potentiel de protestation pour qu’il se transforme en proposition et en collaboration?

Quelle temps et quelle place les pasteurs et les autres éducateurs consacrent-ils à l’accompagnement spirituel personnel?

Quel accompagnement personnel est proposé dans les séminaires?

Le document préparatoire pour le synode d’octobre 2018 sur ›les jeunes, la foi et les vocations’ vient d'être publié
13 janvier 2017 | 15:03
par Pierre Pistoletti
Temps de lecture: env. 13 min.
Jeunes (222), Synode (164)
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