Etats-Unis : L’archevêque de Santa Fe admoneste les catholiques qui vivent en concubinage

Un état de péché qui empêche de recevoir la communion

Alburquerque, 18 avril 2011 (Apic) L’archevêque de Santa Fe, dans l’Etat américain du Nouveau Mexique admoneste les catholiques qui vivent en couple sans être mariés devant l’Eglise. Dans une lettre pastorale, publiée au début avril, Mgr Michael J. Sheehan leur rappelle qu’ils ne peuvent pas recevoir la communion car «ils ne vivent pas en accord avec l’Evangile».

«Nous devons avant tout être fermement enracinés dans l’enseignement de l’Evangile qui dit qu’en ce qui concerne les relations sexuelles il existe seulement deux modes de vie acceptables par Jésus-Christ pour ses disciples : une vie célibataire dans la chasteté ou l’union d’un homme et d’une femme dans le mariage. Il n’y a pas de «troisième voie» pour un chrétien», souligne Mgr Sheehan. La Bible et l’Eglise enseignent que le mariage est l’union d’un homme et d’une femme et s’opposent aux unions entre personnes du même sexe.

Il y a trois groupes de personnes concernées, précise l’archevêque : les concubins, les personnes mariées civilement mais pas religieusement et les divorcés-remariés. «Ces personnes vivent objectivement en état de péché mortel et ne peuvent pas recevoir la sainte communion. Elles sont en état de grave danger spirituel. Dans le meilleur des cas – et c’est le plus fréquent – elles ignorent le plan de Dieu pour l’homme et la femme. Dans le pire des cas, elles méprisent les commandements de Dieu et les sacrements.»

Pour l’archevêque de Santa Fe, les deux premières catégories n’ont pas de véritable excuse. Ces personnes doivent se marier à l’église ou se séparer. Des arguments comme «on ne peut pas payer le mariage» ou «quelle différence peut faire un morceau de papier ?» ne sont pas valables. «Comme si un sacrement était un simple morceau de papier !» et «une union à l’église ne demande pas un spectacle splendide qui coûte très cher».

Les personnes qui ont été déjà mariées auparavant peuvent faire une demande de nullité et, s’ils l’obtiennent, recevoir la bénédiction de l’Eglise de leur nouvelle union. Mgr Sheehan précise néanmoins que le divorce seul n’est pas une raison pour s’abstenir de recevoir la communion, tant que la personne ne s’engage pas dans une autre relation conjugale. Beaucoup de catholiques font la confusion.

«Notre culture populaire américaine est souvent en conflit avec les enseignements de Jésus et de l’Eglise. J’insiste spécialement auprès des jeunes afin qu’ils ne vivent pas en concubinage, qui représente un péché, mais qu’ils se marient à l’église et se préparent bien pour cela», conclut l’archevêque. (apic/cns/mp)

18 avril 2011 | 12:31
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture: env. 2 min.
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