Eleonora Rothenberger a rendu hommage à Luigi Giussani, le 15 octobre 2022 à Rome, avec son mari Christian Rothenberger | © Raphael Rauch
Suisse

Une membre suisse de Communion et Libération au jubilé de L. Giussani

Don Luigi Giussani (1922-2005), le fondateur du mouvement Communion et Libération, aurait eu 100 ans le 15 octobre 2022. Une grande fête a eu lieu à cette occasion sur la place Saint-Pierre, à Rome. Des fidèles de Suisse étaient présents, dont l’enseignante saint-galloise Eleonora Rothenberger.

Raphael Rauch, kath.ch/traduction et adaptation : Raphaël Zbinden

De nombreuses personnes, la plupart liées au mouvement Communion et Libération, sont venues de toute la Suisse pour rendre hommage à Luigi Giussani. Eleonora Rothenberger. faisait partie du voyage. Agée de 58 ans, originaire de Rome, elle enseigne l’italien à l’Ecole cantonale de St-Gall.

Quel est votre lien avec Communion et Libération?
Eleonora Rothenberger: J’ai fait la connaissance du mouvement à Rome, à l’âge de 13 ans, et je l’ai rejoint – par la grâce de Dieu! La communauté de Saint-Gall est petite. Mais nous nous rencontrons une fois par semaine. L’échange au sein du mouvement me fait beaucoup de bien.

Connaissiez-vous personnellement Luigi Giussani?
Bien sûr. Son engagement m’a profondément impressionnée. Et jusqu’à la fin, il avait quelque chose de puissant, de jeune. Il ne faisait pas son âge.

Quelle est exactement l’action de Communion et Libération?
Nous sommes une communauté qui ressent l’appel du Christ et qui fait l’expérience de sa présence au quotidien. Le Christ nous procure une grande joie. Nous cherchons le bonheur, la joie, la justice, la paix. Nous ne pouvons vivre tout cela qu’en présence du Christ.

«Je n’ai jamais vécu le mouvement comme conservateur»

Que faites-vous exactement lors de vos réunions hebdomadaires à Saint-Gall?
Nous recevons des textes de Milan, où est le siège de notre mouvement. Ils nous donnent des impulsions et des pistes de réflexion que nous lisons ensemble et que nous comparons à nos expériences quotidiennes: à l’école, à l’université, au travail, en famille et dans la vie sociale. Au fond, il s’agit de savoir comment nous pouvons mieux vivre à la suite du Christ.

Dans quelle mesure le mouvement vous a-t-il marquée?
Sans lui, je ne serais pas ce que je suis aujourd’hui. Tout est parti de mon «oui». Tout comme Marie a dit oui à l’ange Gabriel, il s’agit de dire oui aux événements et aux circonstances que je vis. Qu’ils soient positifs ou négatifs. S’ils sont négatifs, ils ont finalement toujours quelque chose de positif, comme je le constate plus tard. Il m’est essentiel de m’émerveiller et de regarder ce que Dieu a prévu pour moi.

Certains voient Communion et Libération comme un mouvement conservateur…
Je n’ai jamais vécu le mouvement comme conservateur, j’ai au contraire fait l’expérience, en son sein, d’une grande ouverture à tous les aspects de la vie. Je travaille comme enseignante à l’Ecole cantonale. En tant que telle, je suis en dialogue en particulier avec les jeunes et avec mes collègues. Cette ouverture d’esprit m’aide à prendre en compte tous les aspects de la vie et de la société. (cath.ch/kath/rr/rz)

Eleonora Rothenberger a rendu hommage à Luigi Giussani, le 15 octobre 2022 à Rome, avec son mari Christian Rothenberger | © Raphael Rauch
16 octobre 2022 | 10:50
par Rédaction
Temps de lecture: env. 2 min.
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