Vatican : la valeur de la souffrance et de la mort du Christ (191088)

Rome, 19octobre(APIC/CIP) Jean Paul II a consacré l’audience générale de

ce mercredi à «la valeur de la souffrance et de la mort du Christ».

Le pape a cité le concile d’Ephèse : «Le Verbe de Dieu a souffert dans

sa chair», qui propose, a-t-il dit, une «admirable synthèse» du grand

mystère du Verbe incarné, à savoir que «dans le Christ crucifié, c’est Dieu

lui-même qui souffre».

Jean Paul II voit dans cette affirmation que le Christ souffre dans sa

nature humaine «une vérité boulversante». Sa passion et sa mort ont une

valeur infinie, du fait qu’il est une personne divine, a-t-il affirmé.

Ainsi, «il pénètre et rachète toute souffrance humaine. Le Fils de Dieu est

donc, a dit Jean Paul II, un modèle divin pour tous ceux qui souffrent.»

Le pape a souligné l’obéissance parfaite du Christ, qui sont exprimées

par les paroles prononcées sur la croix : «Père, je remets mon esprit entre

tes mains» (Lc 23,46). En s’abaissant jusqu’à la mort sur la croix, Jésus,

nouvel Adam, restaure la condition humaine, et par l’hommage de son obéissance parfaite, «il remporte une victoire décisive sur la désobéissance

d’Adam et sur toute la révolte du coeur humain». Parce qu’il est devenu

homme de douleur s’établit une solidarité nouvelle de Dieu avec la

souffrance humaine.

La souffrance et la mort de Jésus, a poursuivi Jean Paul II, nous invitent à un amour plus généreux, à la sanctification de notre souffrance.

Le pape a conclu en affirmant que «dans son humanité unie à la divinité

et rendue capable de réconcilier l’homme avec Dieu, le Christ est ainsi

l’unique médiateur entre Dieu et l’humanité». Suivant le mot de Sainte

Catherine de Sienne, il est comme «un pont jeté sur le monde». (apic/jt/bd)

19 octobre 1988 | 00:00
par webmaster@kath.ch
Temps de lecture: env. 1 min.
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