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Homélie du 24 mai 2020 (Jn 17, 1b-11a)
Abbé Alphonse Nkadi – Église St-Jean, Alle, JU
Frères et sœurs,
A vous qui nous suivez sur les ondes de la radio, Espace 2, je vous adresse mon chaleureux et fraternel salut. Par la même occasion, je voudrai vous souhaiter un lumineux et agréable Jour du Seigneur. Que vous vous trouviez en ce moment chez-vous, à la maison, ou sur la route du voyage ou encore dans votre lit d’hôpital, je demande à l’Éternel notre Dieu, de vous bénir et de vous couvrir de l’ombre de ses ailes.
Frères et sœurs, le calendrier liturgique de notre Église indique que nous en sommes aujourd’hui au 7ème dimanche de Pâques. Il a ceci de particulier : il se situe entre l’Ascension du Seigneur et la Pentecôte, la descente de l’Esprit sur les Apôtres.
A l’Ascension, les lectures sacrées nous ont présenté les Apôtres, se préparant pour partir en mission, annoncer l’Evangile, prêcher la conversion. Cette mission paraissait très urgente. Mais que constatons-nous aujourd’hui?
Il s’agit d’être : être lumière, espérance…
Dans la première lecture, tirée du livre des Actes des Apôtres, nous constatons que les Apôtres ne sont pas partis tout de suite. Nous les trouvons dans une maison de la ville où ils ont préféré d’abord se retirer avec Marie, quelques femmes et plusieurs frères. Malgré l’urgence de la mission, ils ont osé d’abord, prendre du bon temps pour une retraite dont le thème peut se résumer en une lettre. La lettre « P » ; le « P » de la prière. » Comme si c’était de prier dont ils avaient d’abord besoin alors que le Christ les avait envoyés dans une mission rapide. Au fait, avant de s’engager, nous voyons les Apôtres qui hésitent, qui ne sont pas sûrs d’eux. Ceci est dû au fait qu’ils ont trop bien compris que l’entreprise qu’ils devaient entamer n’était pas une entreprise humaine, que l’Église qu’ils devaient fonder n’était pas une « boutique » ou une « affaire » à organiser, à gérer ou à programmer. Ils ont pris conscience que leur travail n’était pas un « boulot » comme les autres. La Bonne Nouvelle qu’on leur demandait de proclamer n’était pas à colporter comme un slogan publicitaire.
Enfin, ils se sont rendu compte qu’il ne s’agit pas tellement, pour eux, de faire ou de crier. Il s’agissait d’être : être Lumière et Espérance, être au service, être pauvre de cœur, être le corps du Christ, être visage du Christ.
Vous comprenez donc, mes frères et mes sœurs, pourquoi avant de partir témoigner, ils ont fait un brin de toilette ; ce qui leur a permis de lever leur regard vers le Ciel, invoquer que l’Esprit, le souffle de Dieu, la force de Dieu, vienne les posséder entièrement, les envahir et les secourir ; très conscients qu’on ne ressemble pas au Christ, comme on peut ressembler à un héros légendaire.
Jésus prie le Père
C’est justement ce Christ de Dieu que nous présente la page de l’Evangile. Il nous le montre en train de prier. Ecoutons-le : « les yeux levés au ciel et il prie : « Père, l’heure est venue. Glorifie ton Fils afin que le Fils te glorifie. » Ce que Jésus dit à son Père dans sa prière, peut-être ainsi résumé : «Père, je te le dis, j’ai accompli la Mission », « je suis serein. Je sais que tu m’aimes et tu sais que je t’aime. » « La coupe, je suis prêt pour la boire. » Cette prière appelée « prière sacerdotale de Jésus » est à situer aux heures sombres de sa vie de Jésus : une grosse épreuve l’attend, la mort.
Dimanche prochain, l’Eglise va célébrer la fête de la descente de l’Esprit Saint sur les Apôtres, le jour de la Pentecôte. Cet Esprit, nous l’avons reçu à notre baptême. Il a fait de nous des disciples missionnaires ; des baptisés envoyés pour dire au monde les merveilles de Dieu. Dans notre société d’aujourd’hui, le message chrétien est devenu frileux, il traverse une certaine fragilité. Notre force réside, à l’instar de Jésus, des Apôtres, de Marie et autres disciples, dans notre prière. Oui, la prière dans ce contexte est notre seule arme de combat.
Le rôle important des médias
Ce dimanche est celui des médias. Le pape François nous a, dernièrement, rappelé le rôle important que jouent tous nos médias. Ils ont été un acteur important qui nous a informés, conseillés durant la crise qui a secoué le monde. En votre nom, je les remercie. Prions les uns les autres. Amen
7e DIMANCHE DE PÂQUES
Lectures bibliques : Actes 1, 12-14; Psaume 26, 1, 4, 7-8; 1 Pierre 4, 13-16; Jean 17, 1b-11a
La papauté et les jeux vidéos

Homélie TV du 21 mai 2020 (Mt 28, 16-20)
Mgr Valerio Lazzeri, évêque de Lugano, cathédrale St-Laurent
Mes chers amis,
Dans l’Evangile que nous venons d’entendre, deux éléments sont juxtaposés, qui sont en eux-mêmes difficiles à maintenir ensemble, s’ils se réfèrent aux mêmes sujets. En effet, il est écrit : « Quand ils le virent, ils se prosternèrent, mais certains eurent des doutes. »
Comment est-il possible que, dans les mêmes personnes, le doute et l’adoration, la reconnaissance effective de la souveraineté divine de Jésus, exprimée par la prosternation, et l’incertitude du cœur coexistent ?
C’est notre propre expérience en tant que croyants qui peut nous aider à comprendre. Combien de fois sommes-nous intellectuellement convaincus de certaines choses, et pourtant nous ne savons pas en tirer les conséquences pour notre vie ! Il n’est pas rare que nous soyons prêts à faire les déclarations les plus émouvantes et les plus sincères d’appartenance au Christ. Mais il est difficile de les mettre en pratique au quotidien. Nous pouvons donc être sûrs, mais aussi, en même temps, hésitants.
À cet égard, la question que les Apôtres viennent aujourd’hui poser au Seigneur après les « nombreuses preuves… avec lesquelles il s’est montré vivant pour eux après sa passion… pendant quarante jours » est révélatrice. L’horizon inauguré par la résurrection de Jésus s’est ouvert devant eux. Pourtant, tout en eux reste ancré dans le vieil imaginaire de leurs attentes : « Est-ce maintenant le temps où tu vas rétablir le royaume pour Israël ? »
Comme s’il ne s’agissait que de voir un passé restauré, même pas aussi glorieux ! Comme si l’accomplissement de l’œuvre de Dieu consistait simplement en une juste compensation, pour les nombreux torts subis et les épreuves de l’histoire injustement endurées !
Nous nous accrochons à ce qui a été
Mais nous, les humains, sommes comme ça. Invités à grandir, à mûrir, à atteindre notre pleine stature en Christ, nous nous accrochons à ce qui a été, à ce qui aurait dû être, à ce qui n’est pas encore là. Nous sommes incapables de nous ouvrir à ce que nous n’avons pas encore vécu et de faire confiance. Nous aimerions avoir immédiatement entre les mains la formule permettant de résoudre chaque difficulté. Nous exigeons certains délais, des programmes qui garantissent le maintien ou le rétablissement de nos habitudes. Nous avons du mal à croire que la plénitude de ce que nous vivons est en fait notre lieu d’atterrissage.
Mais c’est précisément dans ce sens que s’inscrit la perspective que Jésus indique aux siens, avant son ascension au ciel : « Il ne vous appartient pas de connaître les temps et les moments que le Père a fixés de sa propre autorité. »
Vous serez mes témoins… jusqu’aux extrémités de la terre.
Mais vous allez recevoir une force quand le Saint-Esprit viendra sur vous ; vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre. »
Nous pouvons imaginer les réactions intérieures des apôtres à ces paroles de Jésus : « Toujours en attente ? Toujours suspendue dans le vide sans terme précis ? Et puis toute cette immensité, cette mission universelle à laquelle il faut se préparer… ». Jamais ils n’auraient imaginé l’implication de leur petite vie dans une dynamique aussi vaste : « jusqu’aux extrémités de la terre. »
Comme nous, eux aussi se seraient probablement contentés de beaucoup moins : Une vie normale, avec ses rythmes religieux calmes et garantis, ses propres occupations, des objectifs limités et raisonnables que l’esprit humain est capable de se fixer.
Mais ce n’est pas ce que Jésus a en tête pour les siens, car il est sur le point d’être élevé très haut et d’être soustrait à leur regard dans une nuée. Ce n’est pas cela qu’il nous prépare à chaque instant, assis, avec son humanité glorifiée, à la droite du Père.
Nous pouvons en être certains ! Sa prière incessante n’invoque pas seulement pour nous le rétablissement des coutumes que nous avons dû interrompre. La régularité de notre routine religieuse ne Lui suffit pas. Il intercède pour un renouvellement radical de notre façon de vivre notre relation avec Lui ! Notre relation avec Lui ne peut pas rester conditionnée par ce que nos sens corporels peuvent percevoir. Elle doit croître au point que nous ayons accès à la perception intime que nous ne pouvons jamais être séparés de la source vitale de Son amour.
Une connaissance plus profonde du Seigneur
Il est instructif d’être conscient de ce que nous vivons ces dernières semaines. Nous avons traversé une période sans précédent à bien des égards et aussi en raison de notre manière familière et appropriée de manifester publiquement notre foi. Les choses évoluent maintenant lentement. Cependant, nous ne pouvons pas nous contenter de revenir à la simple célébration comme nous le faisions auparavant, comme nous l’avons toujours fait. La souffrance de cette époque sans liturgies publiques ne doit pas être simplement oubliée et annulée dès que possible. Elle doit devenir une puissante incitation à s’ouvrir davantage au mystère que nous célébrons. C’est ce que l’apôtre Paul espère, et pas seulement pour les chrétiens d’Ephèse : que nous recevions un esprit de sagesse et de révélation pour une connaissance plus profonde du Seigneur.
Cela signifie que nos yeux du cœur ne peuvent pas rester fixés uniquement sur des objectifs limités pour être mieux assurés et garantis dans le temps. Ils doivent apprendre à viser l’invisible, à regarder aussi « la gloire sans prix de l’héritage que vous partagez avec les fidèles… la puissance incomparable qu’il déploie pour nous, les croyants : l’énergie, la force et la vigueur ».
Ne laissons pas nos désirs s’assombrir sous l’effet de sentiments mesquins. Il ne s’agit pas simplement de reconstituer « le royaume d’Israël », de réaliser un vieux rêve de puissance mondiale. Une fois de plus, nous sommes appelés à nous ouvrir, avec patience et confiance, au don de l’Esprit, par lequel Jésus renouvelle à tout moment notre mission de hérauts de l’Évangile.
Je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde.
Depuis son ascension dans le ciel, Jésus n’est plus saisissable avec les sens de notre corps. L’Eucharistie ne nous est pas donnée pour retourner en arrière, pour Le posséder et Le faire nôtre comme n’importe quelle nourriture. C’est Lui qui nous fait siens pour nous envoyer. Ce n’est pas nous qui garantissons avec ce que nous faisons sa présence ineffable. C’est Lui qui, dans chaque cas et à chaque instant, trouve le moyen de nous la donner : « Et moi, je suis avec vous tous les jours jusqu’à la fin du monde. »
Que cette promesse extraordinaire nous soutienne, nous libère de toutes hésitations et de toutes mesquineries, qu’elle nous ouvre le cœur à l’incommensurable mesure de Son humanité, cette humanité élevée aux cieux, soustraite à nos yeux, mais à laquelle, désormais, nous participons de manière entière dans la gloire infinie et la dignité divine auxquelles nous sommes destinés en Lui.
Solennité de l’Ascension du Seigneur
Lectures bibliques : Actes 1, 1-11 / Psaume 46 / Éphésiens 1, 17-23 / Matthieu 28, 16-20

Homélie du 21 mai 2020 ( Mt 28, 16-20)
Mgr Jean Scarcella – Abbaye de Saint- Maurice
Mes sœurs, mes frères,
L’Ascension du Seigneur Jésus n’est pas la fête du nez planté au ciel, comme semblent l’être les Apôtres après que Jésus y soit monté ! Non, l’Ascension du Seigneur doit changer notre regard de cap. Certes, toujours il faut aspirer au ciel puisque c’est un objet de la promesse de Jésus, mais je ne crois pas que nous y parviendrons dans un mouvement de lévitation. Notre regard doit se porter vers l’horizon, jusqu’à ce point de fuite là-bas, très loin dans le temps, et ici, tout proche dans nos cœurs, où la vie sur la terre rejoint le ciel, ou si vous voulez, là où le ciel se penchera vers la terre. C’est ce que disent les deux hommes en vêtements blancs aux Apôtres : « Ce Jésus qui a été enlevé au ciel d’auprès de vous, reviendra de la même manière que vous l’avez vu s’en aller vers le ciel. »
À Jésus, à Dieu, appartient la ligne verticale, au peuple des chrétiens, à l’Église, convient la ligne horizontale. Et nous le savons, un jour les deux lignes se croiseront au cœur de la croix par elles ainsi dessinée, là où se trouve le propre cœur de Dieu, là où nous recevons la vie donnée par le baptême dans l’Esprit Saint.
Regarder en avant
Regarder vers l’horizon, frères et sœurs, c’est regarder en avant, c’est découvrir le chemin que le Seigneur nous demande de parcourir pour le suivre. Regarder vers l’avant, c’est vouloir avancer, et avancer provoque au rapprochement. Oui, le chrétien n’est pas en état d’ascension, mais en état de progression ; parce qu’avancer, aller vers, c’est chercher la rencontre. Et c’est à cela que le Seigneur nous appelle : le rencontrer. Et il a besoin de chacun de nous pour que cette rencontre se produise un jour. Certes celle de la Parousie au Jour de Dieu, mais déjà toutes les rencontres au long de nos jours. Nous allons vers Dieu, par ce chemin, et nous sommes appelés à y emmener tous nos frères. Toute notre vie chrétienne, frères et sœurs, parce qu’elle est pèlerinage sur le chemin du ciel, est balisée de rencontres. La rencontre avec soi, la rencontre avec le Seigneur, la rencontre avec les autres.
Et pour cela, nous sommes envoyés, ainsi que nous l’a dit Jésus : « Allez ! De toutes les nations faites des disciples : baptisez-les au nom du Père, et du Fils, et du Saint Esprit, apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé ». Oui, le Seigneur nous envoie à la rencontre de tous ceux qui connaissent Jésus, ou auront appris à le connaître. Pour ce faire il faut que chacun, personnellement, chaque jour et régulièrement rencontre le Christ : dans sa Parole, par l’Eucharistie et la prière.
Vous serez mes témoins
Ainsi Jésus nous dit : « Allez ! », et non pas : ”montez” ! Allez là où je suis allé, et là où je vous mène ! Vous en êtes capables puisque, par l’Esprit Saint que vous avez reçu, je vous ai donné mes instructions ; ainsi nous enseigne le Livre des Actes des Apôtres. Oui, nous avons tout appris du Seigneur, et l’Esprit Saint qui est en nous, nous guide, parle et prie pour nous et avec nous. Nous savons que nous avons à annoncer le Royaume de Dieu avec la force de l’Esprit Saint, afin de répondre à cette autre injonction de Jésus : « Vous serez alors mes témoins à Jérusalem, dans toute la Judée et la Samarie, et jusqu’aux extrémités de la terre ».
L’expérience de la présence du Seigneur
Non, ne restons pas là à fixer le ciel, mais regardons vers l’avant, là où nous attend toute rencontre, là où le Seigneur va en faisant de nous ses témoins. Car je crois que c’est cela l’Ascension du Seigneur, frères et sœurs ; non pas un instant surnaturel de notre Histoire, mais un temps tout simplement naturel, où Dieu veut se dire par nous, se faire connaître à travers nous, se montrer prêt à offrir son cœur à qui pourra croire en Lui et L’aimer. L’Ascension du Seigneur nous indique notre trajectoire de chrétiens, comme nous l’a parfaitement dit saint Paul à l’instant : « Que le Dieu de notre Seigneur Jésus Christ, le Père dans sa gloire, vous donne un esprit de sagesse qui vous le révèle et vous le fasse vraiment connaître ».
Voici donc ici, frères et sœurs, l’objet premier de la rencontre avec soi : faire l’expérience de la présence du Seigneur qui se révèle à nos vies, afin que nous le connaissions toujours mieux, toujours plus. La rencontre avec soi, c’est rencontrer soi-même le Seigneur, et se savoir, dès lors, investi du rôle qu’il nous attribue. De là, donc, découlera le résultat de la rencontre avec lui-même, quand nous serons capables de ressentir ce qu’il souhaite. Et c’est là que saint Paul nous dit : « Que Dieu ouvre à sa lumière les yeux de votre cœur ». Nous sommes en plein dans le cœur à cœur avec le Seigneur, que nous vivons totalement dans l’Eucharistie, la prière ou l’adoration. Cela nous rend fort, nous ouvre à l’espérance, afin d’être capable de recevoir tout appel venant de lui.
La rencontre avec les autres
Et c’est alors que nous sommes prêts à la troisième rencontre, celle avec les autres, parce que nous avons reçu un héritage à partager avec eux. Oui, notre horizon est marqué par la présence des hommes et des femmes de notre temps. Héritiers de la grâce de Dieu – sa propre vie – par notre baptême, héritiers de l’amour de Dieu par l’Esprit qui habite en nous, héritiers de la paix de Dieu par sa Parole, lumière qui guide nos pas, nous avons le devoir de distribuer cet héritage que le Seigneur nous remet, en étant témoins de son amour ; comme il l’a dit à ses disciples dans la deuxième partie de sa phrase d’envoi : « Apprenez-leur à observer tout ce que je vous ai commandé ».
C’est vrai, Jésus quitte physiquement cette terre sur laquelle il est né homme, mais il reste présent en nous par son Esprit : « Vous allez recevoir une force quand le Saint Esprit viendra sur vous », a encore dit Jésus à ses disciples avant de partir. Mais cette force, c’est lui, c’est son Esprit et celui du Père, c’est l’héritage dont nous sommes investis, chargés de rendre fécond en en témoignant à chaque rencontre. Ainsi appuyons-nous sur saint Paul pour conclure : « L’Église, c’est l’accomplissement total du Christ ». Cette Église que nous sommes, frères et sœurs, parce que Jésus est avec nous « tous les jours jusqu’à la fin du monde ».
Ainsi soit-il !
Solennité de l’Ascension du Seigneur
Lectures bibliques : Actes 1, 1-11 / Psaume 46 / Éphésiens 1, 17-23 / Matthieu 28, 16-20