Homélie TV du 11 décembre 2016 (Mt 11, 2-11)

Franz Wagner, diacre – Eglise Saint-Pierre, Wil, SG

 

Chers Frère et soeurs,

Réjouissez-vous en chaque instant ! Il m’est facile de vous le dire après les premiers mots du livre d’Isaïe … oui réjouissez-vous de chaque instant. Les images impressionnantes d’Isaïe s’adressant au peuple d’Israël dans son exil babylonien ouvrent le coeur, animent et réveillent l’espoir. Elles donnent le courage de se mettre en route.

Ces images éveillent en moi une atmosphère dans laquelle j’aimerais bien me projeter : „le désert, le pays aride, la steppe jubilent et fleurissent. Nous voyons la gloire et la splendeur de notre Dieu. Les yeux et les oreilles sont à nouveau ouverts et la langue crie de joie“

Ouvrir les yeux sur un avenir meilleur

Or le chapitre précédent du livre d’Isaïe est de toute autre nature. Il évoque la guerre, la destruction, le malheur. Toutefois, Isaïe ne souhaite pas seulement montrer ces situations mais aussi donner la possibilité à ceux qui l’écoutent d’ouvrir leurs yeux sur un avenir meilleur. Avec du courage et de l’espoir, ils reviendront de l’exil à la maison. „Dieu lui-même viendra vous sauver“ dit Isaïe. Yahvé, qui est et qui vient, permet un nouveau départ. La nation d’Israël a pu faire l’expérience de la libération et du retour dans l’allégresse à Jérusalem. Ainsi s’accomplissait le profond désir du peuple d’Israël.

Désirs et souhaits

Comme le peuple d’Israël, nous avons des désirs et de la nostalgie. Pas forcément les images de déserts fleurissant et de steppes luxuriantes mais le souhait de vivre en paix en famille, dans un environnement sûr, en ayant la santé, la reconnaissance et l’estime.

Si nous regardons autour de nous cependant, au-delà des frontières ou tout simplement à côté de nous, certains n’ont pas accès à ces désirs simples ou ils en sont encore loin. Hier se déroulait dans toute la Suisse l’action de Caritas „un million d’étoiles“. Des milliers de cierges ont été allumés pour attirer l’attention sur la pauvreté en Suisse. Le but recherché est de diviser en deux la pauvreté. Il y a encore beaucoup de choses qui ne sont pas résolus mais certaines sont sur un chemin prometteur. Car là où des personnes commencent à s’engager ensemble pour un avenir meilleur, là démarrent les grands espoirs. Toutefois, l’incertitude est souvent de mise : la voie choisie est-elle juste ?

Signes qui confirment la promesse

Jean le Baptiste avait également des incertitudes. Sa vocation était d’attirer l’attention sur Jésus. Il l’avait baptisé et disait de lui : „Je ne suis pas digne de détacher la courroie de ses sandales“. Jean portait en lui le profond désir d’être témoin du Messie ; d’éprouver ce Jésus qui libérerait le peuple d’une main forte. Alors qu’il criait dans le désert, qu’il dénonçait l’injustice et qu’il parlait avec des mots simples et clairs, il fut jeté en prison.

Derrière les murs, Jean ne pouvait voir comment Jésus agissait. Il avait connaissance toutefois des actions de Jésus mais elles étaient estimées dangereuses et douteuses. Il envoie alors ses disciples pour lui demander : „es-tu celui qui doit venir ou devons-nous encore attendre ?“ Jésus ne répond pas par oui ou par non. Il se réfère à ce qui se passe et dit : „Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles recouvrent la vue et les boiteux marchent ; les lépreux sont purifiés, les sourds entendent et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle“. Oui ce que Jean avait annoncé se réalisait. Pas de la manière dont il l’imaginait mais les signes de Jésus confirmaient que sa promesse été remplie.

La manifestation de Dieu: différente de mes attentes

Jean est, avec sa question, proche de moi. Dieu se manifeste différemment de mes attentes et de mes représentations. Il vient à ma rencontre par le prochain, le malade, le souffrant, l’exclu, le marginal. Je rencontre aussi Dieu dans l’attente, le silence, la prière, dans la parole et dans le pain. Et c’est ce qui est chaque année captivant à l’approche de Noël : Dieu se fait homme pour nous rencontrer et nous répondre.

Mais qu’est-ce que j’entends et qu’est-ce que je vois ? Les yeux brillants des malades lorsqu’ils reçoivent une visite ; une nouvelle vie lorsque les exclus sont accueillis ; une éclaircie dans l’obscurité lorsque des pauvres sont aidés ; la paix dans le silence et le calme; la joie pour ceux qui cherchent et découvrent Dieu.

Les déserts et les steppes peuvent aussi fleurir chez nous.

Réjouissez-vous, je vous le dis encore une fois : Réjouissez-vous car Jésus est proche

Amen

(Traduction: Marie-Claude Cudry)


3e dimanche de l’Avent

Lectures bibliques : Isaïe 35, 1-6a.10 ; Psaume 145 (146) ; Jacques 5, 7-10 ; Matthieu 11, 2-11


 

Homélie du 11 décembre 2016 (Mt 11, 2-11 )

 Abbé  Pierre Jaquet – Basilique Notre-Dame, Genève

« Orienter notre joie vers la joie de la naissance du Fils de Dieu »
Malgré les apparences, Dieu accomplit son œuvre.
– Isaïe insiste : « Soyez forts, ne craignez pas, voici votre Dieu ! »
– Saint Jacques encourage : « Prenez patience et tenez fermes, car la venue du Seigneur est proche ! »
– L’Évangile confirme : « Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez : les aveugles retrouvent la vue, les boiteux marchent, les lépreux sont purifiés, et les sourds entendent, les morts ressuscitent et les pauvres reçoivent la Bonne Nouvelle ! »

Dieu est fidèle à ses promesses ; sa parole accomplit ce qu’elle dit ; le royaume des cieux est tout proche.

Les apparences

On peut se demander : les apparences ne seraient-elles que des apparences ? Tournons-nous vers Jean-Baptiste :
– l’Évangile le montrait souverain au désert, le voici maintenant prisonnier d’Hérode, enfermé dans une prison ;
– au Jourdain, il prêchait avec assurance, le voici maintenant qui s’interroge ;
– libre de ses mouvements auparavant, il est maintenant obligé d’envoyer des messagers;
– il parlait avec assurance de conversion, le voici pris par le doute : « Es-tu celui qui doit venir ou devons-nous en attendre un autre ? »

Les apparences ne seraient-elles que des apparences :
– « le désert et la terre de la soif, les mains défaillantes, les genoux qui fléchissent, les gens qui s’affolent, les captifs amenés en déportation » – pour reprendre les paroles d’Isaïe ;
– ou encore, celles de saint Jacques : « l’impatience, le manque de fermeté, les gémissements des uns contre les autres. »
Tout cela, ne serait-ce que des apparences ?

Les emprisonnements modernes

De fait, la prison de Jean-Baptiste n’est-elle pas aussi un peu la nôtre ? Les cachots des temps modernes, n’est-ce pas de vivre dans un univers culturel éclaté, fragmenté, sans plus aucune référence à Dieu, dans lequel beaucoup vivent isolés ? L’individualisme dans lequel un grand nombre se replie actuellement n’est-il pas une geôle ? Les emprisonnements modernes ne sont-ils pas la prévalence du virtuel sur la réalité, la primauté de l’émotion par rapport à la question du sens ?

L’hypermédiatisation de notre monde globalisé, l’ère du clic et du zapping ne montrent-elles pas toujours plus les souffrances, les douleurs d’hommes, de femmes, d’enfants, de populations entières prises dans des catastrophes ou dans les mondes parallèles de la violence, de la faim, de la drogue, de l’argent, du pouvoir ?
Non, ce ne sont certainement pas là que des apparences. Les maux, les injustices, les peines qui accompagnent chaque génération sont bien réels, le plus souvent injustes et cruels.

Dieu est à l’oeuvre

C’est en prenant en compte tout leur poids, toute leur gravité que les lectures de ce dimanche de l’Avent affirment que Dieu est à l’œuvre. Il n’est responsable ni des catastrophes ni des mondes parallèles ni des injustices qu’une minorité de nos semblables font peser sur un grand nombre.

Dieu n’est pas angoissé non plus par le monde qu’il a créé. Il sait de quoi l’homme est capable : de conversion, de pardon et de miséricorde. Dieu ne veut pas emprunter un autre chemin que celui de l’homme, car ce dernier est capable d’écouter sa parole, de la mettre en pratique, de l’accueillir comme Bonne Nouvelle – cette nouveauté que le monde attend – et de s’ouvrir à la grâce de Jésus, Messie et Fils de Dieu.

Éveillés à un sixième sens

Grâce à notre baptême, le Christ est aujourd’hui présent dans nos cœurs et c’est lui qui viendra encore au dernier jour pour nous inviter à prendre place dans son royaume. Aussi sûrement qu’il est né hier à Bethléem et s’est fait chair !
C’est à un sixième sens, celui de la foi, de l’espérance et de la charité, que nous éveillent les lectures de ce dimanche : au Christ Bonne Nouvelle !

Depuis longtemps Isaïe en parlait : « Ceux qu’a libérés le Seigneur reviennent, ils entrent dans Sion avec des cris de fête, couronnés de l’éternelle joie. Allégresse et joie les rejoindront, douleur et plainte s’enfuient ! »

De même saint Jacques : « Prenez patience, voyez le cultivateur, il attend les fruits précieux de la terre avec patience, jusqu’à ce qu’il ait fait la récolte précoce et la récolte tardive ! »
L’Évangile aussi : « Allez annoncer à Jean ce que vous entendez et voyez (…) la Bonne Nouvelle est annoncée aux pauvres ! »

Le sens de la Bonne Nouvelle

Il est important de cultiver dans son cœur le sens de la Bonne Nouvelle, ce sixième sens que développent la foi, l’espérance et la charité.
Il y a bien des années, j’ai eu l’occasion de voyager quelques semaines au Niger. En raison de la sécheresse qui sévissait, j’avais été frappé par les effets de la désertification.
Un jour, je me trouvais près des contreforts de l’Aïr. Je vois encore le lit de cette rivière saisonnière – cet ouadi – qui était vide, asséché. L’eau n’y avait plus coulé depuis plus d’une année. Je venais d’ailleurs de le traverser à pied sec.

Le lendemain, le temps a soudainement changé et une forte pluie est tombée jusqu’à la nuit. À mon réveil, le matin, je n’en ai pas cru mes yeux : une eau vive coulait abondamment, avec un courant tel qu’il aurait été dangereux de le traverser.
À considérer cette expérience, les paroles du prophète Isaïe prennent aujourd’hui une saveur particulière : « Ce désert et la terre de la soif, qu’ils se réjouissent, le pays aride, qu’il exulte et fleurisse, qu’il se couvre de fleurs des champs, qu’il exulte et crie de joie ! »

La joie de l’Evangile

« Es-tu celui qui doit venir ? » demandait Jean-Baptiste. Il ne fait pas de doute que le Christ l’est, celui qui vient !
L’Exhortation apostolique du pape François, la « Joie de l’Évangile », a la même tonalité. Je lis les trois premières phrases de ce document :
La joie de l’Évangile remplit le cœur et toute la vie de ceux qui rencontrent Jésus. Ceux qui se laissent sauver par lui sont libérés du péché, de la tristesse, du vide intérieur, de l’isolement. Avec Jésus Christ la joie naît et renaît toujours

Comme l’a dit la prière d’ouverture de ce dimanche du Gaudete, du « Réjouissez-vous » : laissons le « Seigneur orienter lui-même notre joie vers la joie de la naissance de son Fils »
Portant l’enfant en elle, Marie sait assurément que le Seigneur est celui qui vient.
Qu’elle nous aide à nous ouvrir à la Bonne Nouvelle de sa présence au cœur de notre vie !

Notre-Dame de Genève, priez pour nous !
Notre-Dame, Messagère de paix, priez pour nous !


3e dimanche de l’Avent

Lectures bibliques : Isaïe 35, 1-6a.10 ; Psaume 145 (146) ; Jacques 5, 7-10 ; Matthieu 11, 2-11


 

Charles de Foucauld: Une quête d’absolu jamais assouvie

Le pape François a reconnu le 27 mai 2020 un miracle attribué au bienheureux Charles de Foucauld. Il ainsi ouvert la voie de la canonisation à l’ermite du désert africain.

Charles de Foucauld, né à Strasbourg le 15 septembre 1858 dans une famille d’aristocrates, explorateur au Maroc, prêtre béatifié en 2005 par Benoît XVI. Ce Français, après avoir mené une carrière de militaire, marquée par une vie dissolue, converti, a vécu ensuite une existence de foi et d’évangélisation par l’exemple d’abord chez les moines trappistes, en France puis en Syrie, en Palestine, et enfin comme ermite au milieu des Touaregs dans le Sahara algérien au début du 20e siècle. Ermite et linguiste, il deviendra une référence dans la connaissance de ces nomades en rédigeant «Dictionnaire touareg-français». Il est mort assassiné en 1916.

Homélie du 4 décembre 2016 (Mt 3, 1-12 )

Abbé Pierre Jaquet – Basilique Notre-Dame, Genève

« Marcher à la rencontre du Seigneur, malgré le souci des tâches présentes »

Les lectures invitent à l’espérance. Elles rappellent en même temps une exigence essentielle : changer d’esprit, changer de mentalité ou encore se convertir. Sans conversion, sans changer sa façon habituelle de penser, il semble ne pas y avoir de véritable espérance !

Allons vers le prophète Isaïe. Israël subit l’invasion des Assyriens. Sur ce fond de défaite retentit l’annonce d’Isaïe : « Un rameau sortira de la souche de Jessé. » 

Un appel d’espérance

Quel appel à changer d’esprit ! Connaître la détresse et s’ouvrir soudainement à un appel d’espérance. Comment passer de l’un à l’autre ? Isaïe insiste : « Vous souffrez de la méchanceté du roi d’Israël (…) Il a prescrit des lois malfaisantes (…) Il a mis par écrit la misère » (Is 10, 1-2). Eh bien ! moi je vous dis « qu’un rejeton jaillira (…) ( sur lequel) reposera l’Esprit du Seigneur » (Is 11, 1-2)

À cette nécessaire transformation d’esprit, saint Paul donne un double fondement : « L’espérance, nous la possédons grâce à la persévérance et au courage que donne l’Écriture. » Et il ajoute : « C’est en raison de la miséricorde de Dieu que les nations païennes peuvent lui rendre gloire. » 

La parole de Dieu et la force de la miséricorde divine

Comment se convertir à l’espérance ? En puisant sa force dans la parole de Dieu et dans la force de la miséricorde divine. L’année sainte de la Miséricorde, qui vient de s’achever, nous l’a rappelé.

La prière d’ouverture de ce dimanche, avant les lectures, a parlé du « souci des tâches présentes ». A regarder notre planète, les préoccupations ne manquent pas : tant de douleurs et de détresses à travers le monde : au Moyen-Orient, sur le continent africain et ailleurs ; la transformation de tant de « printemps remplis d’espérance » devenus pour beaucoup de nos semblables des « hivers » glaciaux, mortifères et interminables.

En effet comment ne pas se laisser envahir par ces inquiétudes quand notre monde devient toujours plus incertain ?

Intelligence du coeur

La prière d’ouverture nous a invités à « laisser le Seigneur éveiller en nous l’intelligence du coeur qui nous prépare à accueillir son Fils et nous fait entrer dans sa propre vie ».

Cet encouragement aujourd’hui rejoint celui du prophète Isaïe qui appelle à la même espérance et nous appelle au même courage : « un rejeton jaillira (…) ( sur lequel) reposera l’Esprit du Seigneur » . Mais, comme le demande saint Paul, sont-elles suffisamment fortes en nous, « la persévérance et la force que donnent l’Écriture et la miséricorde de Dieu » ?

L’intelligence du cœur à laquelle nous ouvrir, l’Évangile de ce jour en parle : ils étaient nombreux à se « faire baptiser par Jean-Baptiste dans le Jourdain. » 

Allons vers ce lieu où Jean baptisait. D’après les dernières recherches, l’endroit où Jean-Baptiste baptisait se trouve sur l’actuelle rive jordanienne du Jourdain. Quand on arrive depuis l’Égypte, on voit à cet endroit, devant soi, les montagnes de Jérusalem. Juste derrière soi se dresse le Mont Nébo, là où Moïse s’était éteint après avoir conduit le peuple d’Israël à travers le désert.

« Quelle direction prend ta vie ? »

Ce lieu a sans doute une portée symbolique. Il est un point de passage du chemin de l’Égypte vers Jérusalem, vers la Terre promise !

« Se convertir » veut dire « se tourner vers ». La question de l’Évangile est la suivante : quelle direction prend ta vie ? Vers Jérusalem et vers la vie avec Dieu ou bien vers l’Égypte et ses esclavages de mort ?

Le temps de l’Avent nous demande de réfléchir à l’orientation de notre existence. Faisons-nous effectivement route vers « Jérusalem » ou bien vers « l’Egypte » !

Une lumière rassurante dans le coeur

Au IVe siècle, dans ses Confessions, saint Augustin parle de sa conversion[1]. Après un douloureux retour sur lui-même, il prend conscience de toute la misère de son péché :

« Il s’éleva dans mon cœur une grande tempête, porteuse d’une abondante pluie de larmes. Afin de les laisser couler, je me levai et m’écartai ; je ne retins plus mes larmes ; je poussai des cris impitoyables : « Combien de temps, combien de temps dirai-je demain et encore demain ? Pourquoi pas à l’instant, pourquoi ne pas en finir, sur l’heure, avec ma honte et mon péché ?  »

Augustin ouvre ensuite la Bible et tombe sur ce verset de saint Paul :

Ne vivez pas dans la ripaille et l’ivrognerie, ni dans les plaisirs impudiques, ni dans les querelles et dans les jalousies, mais revêtez-vous du Seigneur Jésus Christ (Rm 13, 13)

Le saint ajoute :

« À peine avais-je fini de lire cette phrase qu’une espèce de lumière rassurante s’était répandue dans mon cœur, y dissipant toutes les ténèbres de l’incertitude. »

Dire oui à la parole du Seigneur

Comme jadis la foule venue au Jourdain recevoir le baptême de Jean pour changer de vie, voici que quatre siècles plus tard, saint Augustin laisse son cœur s’ouvrir à l’intelligence de la miséricorde de Dieu ; et nous aujourd’hui ? Placés au cœur d’un monde en pleine mutation, ne sommes-nous pas nous aussi assoiffés de la présence rassurante de Dieu dans notre vie ? Alors revenons à la source de notre Baptême, nous qui avons été baptisés « dans l’Esprit saint et dans le feu » !

 

Le temps de l’Avent est un moment favorable pour opérer, un changement dans sa vie. Ce tournant de Dieu, Marie, la toute sainte, l’Immaculée, en est un témoin privilégié. Puisse-t-elle à travers son oui à l’ange Gabriel nous encourager à dire, à notre tour, un oui à la parole du Seigneur qui transforme la vie !

Notre-Dame de Genève, priez pour nous !

Notre-Dame, Messagère de paix, priez pour nous !


[1] Saint Augustin. (1964). Les confessions. Paris : Garnier-Flammarion : 174-175 (Livre huitième, chapitre XII).


2e dimanche de l’Avent

Lectures bibliques: Isaïe 11, 1-10 ; Psaume 71 (72) ; Romains 15, 4-9 ; Matthieu 3, 1-12