Diocèse de Sion: Les visites aux personnes hospitalisées se poursuivront

L’annonce de la suppression, fin 2015, de la transmission des listes de personnes hospitalisées aux paroisses du diocèse de Sion avait suscité nombre de réactions. Le diocèse rappelle, dans sa lettre d’information parue le 3 mars 2016, que les visites ne sont pas supprimées et que la présence de l’Eglise à l’hôpital n’est pas remise en cause.

La décision de supprimer les listes des personnes hospitalisées tient à des raisons juridiques sur lesquelles le diocèse n’a pas de prise, rappelle l’évêché qui invoque en effet le respect de la confidentialité, la protection des données, et l’auto-détermination des patients. Il souligne que la suppression des listes ne signifie pas la suppression des visites. Il n’a jamais été question de renoncer aux services des visiteurs des malades appréciés aussi bien des autorités diocésaines que des responsables hospitaliers. La présence de l’Eglise à l’hôpital n’est absolument pas remise en cause, insiste l’évêché.

Une évolution inévitable du fonctionnement pastoral

L’évolution actuelle du monde de la santé, comme des séjours hospitaliers de plus en plus courts, contraint le diocèse à faire évoluer son mode de fonctionnement pastoral. Il est notamment envisagé de développer davantage les visites dans les homes, ou à domicile, où la solitude n’est souvent pas moindre que dans les hôpitaux. L’absence des listes doit conduire à mettre en place de nouveaux réseaux pour rester informé sur hospitalisation des paroissiens. Les fidèles sont invités à faire part de leur désir d’être visités, le cas échéant, par des visiteurs paroissiaux. Cette solution, souligne l’évêché, demeure parfaitement autorisée.

Plusieurs prêtres poursuivent leur ministère sacerdotal et sacramentel de présence auprès des malades. Le diocèse maintiendra tout ce qui peut l’être, et évoluera lorsque cela deviendra inévitable. Il remercie par ailleurs tous ceux qui sont engagés dans ces «marges existentielles».

L’ensemble du personnel engagé dans les services d’aumônerie, ainsi que les autorités diocésaines, resteront en contact étroit et régulier avec les responsables hospitaliers pour étudier la meilleure façon de donner suite à cet important dossier conclut le communiqué. (cath.ch-apic/com/bh)