L’accès des femmes à la prêtrise est possible, selon une universitaire

kath.ch, traduction et adaptation Carole Pirker

La professeure de droit Charlotte Kreuter-Kirchhof, nouvelle membre du Conseil économique du Vatican, considère que des femmes prêtres et préfètes de congrégation sont possibles. L’avenir de l’Eglise est essentiellement lié aux tâches des femmes.

De son point de vue, beaucoup de choses sont possibles dans ce domaine. «Mais des controverses ont lieu actuellement dans l’Eglise», a-t-elle déclaré dans une interview accordée le 10 août 2020 au site allemand katholisch.de.

Tâches de gestion centrale pour les femmes

La professeure de droit de Düsseldorf a vu des signes encourageants dans l’Eglise allemande. «Dans de nombreux diocèses, a-t-elle déclaré, les femmes assument des tâches centrales de direction et apportent une contribution significative à la viabilité future de notre Eglise». Elle a l’impression que cela est perçu comme quelque chose de très enrichissant par toutes les parties et que de nombreux prêtres ont salué cette évolution.

Charlotte Kreuter-Kirchhof est également présidente de l’association catholique Hildesgardis, qui promeut la formation académique et la qualification professionnelle des femmes.

Un signal clair pour la coopération

Charlotte Kreuter-Kirchhof a décrit sa nouvelle nomination au Conseil économique du Vatican comme «un signal clair de la coopération souhaitée entre les évêques, les prêtres et les laïcs et pour une synergie entre les hommes et les femmes». Elle a déclaré que le comité était un signe d’unité qui rendait l’Eglise prête pour l’avenir.

Le pape François a nommé pour la première fois des femmes au Conseil économique du Vatican. Parmi les six femmes nouvellement nommées se trouve, outre Charlotte Kreuter-Kirchhof, une deuxième Allemande, Marija Kolak, présidente de l’Association fédérale des banques populaires et Raiffeisen allemandes, originaire de Berlin. (cath.ch/kath.ch/kna/cp)