Le Père Victor Luke Odhiambo, premier Kenyan devenu jésuite, a été assassiné. | DR
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Le premier jésuite Kenyan assassiné

Le Père Victor Luke Odhiambo, premier jésuite de nationalité kenyane, a été blessé à mort dans la nuit du 14 novembre  2018. Un groupe d’hommes armés a attaqué la communauté jésuite de Cueibet, dans l’Etat de Gok, au Soudan du Sud.

Les trois autres membres de la communauté n’ont pas été blessés. Selon le Ministre de l’Information de l’Etat de Gok, John Madol, l’un des présumés assaillants a été arrêté, rapporte l’agence vaticane Fides. Il estime qu’il s’agit d’une tentative d’enlèvement. «Le gouvernement de l’Etat de Gok a décrété trois jours de deuil. Que tous demeurent chez eux pendant que nous pleurons le prêtre» a déclaré le Ministre de l’Information.

Le Père Odiambo a été le premier kenyan à entrer dans la Compagnie de Jésus. Né le 20 janvier 1956, il est devenu Jésuite le 4 juillet 1978, a été ordonné prêtre le 22 août 1987 et émis ses vœux définitifs le 30 mai 1993. Au Soudan du Sud, le Père Odhiambo était directeur du Mazzolari Teachers College et vice supérieur de la Communauté jésuite de Cuibet depuis le 30 janvier 2017.

«C’est avec une grande douleur que j’ai appris la triste nouvelle de l’attaque de nos confrères à Cueibet et de la mort violente du Père Victor-Luke Odhiambo, directeur du Mazzolari Teachers ‘College (MTC) et vice supérieur de la communauté», affirme dans sa lettre de condoléances le Père Arturo Sosa, Préposé général de la Compagnie de Jésus.
Le Père Soda souligne que «le Père Victor Luke Odhiambo laisse un nom, non seulement au Soudan du Sud, en tant que premier jésuite à mourir au service de son peuple, mais dans toute l’Afrique orientale en tant qu’enseignant de milliers de jeunes au Centre Starehe Boys de Nairobi (Kenya) et à la Loyola High School de Dar Es Salaam (Tanzanie)». Le Père Odhiambo est le 3oe prêtre tué en 2018 dans le monde (cath.ch/fides/bh)

Le Père Victor Luke Odhiambo, premier Kenyan devenu jésuite, a été assassiné. | DR
16 novembre 2018 | 15:14
par Bernard Hallet
Temps de lecture: env. 1 min.
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