Pour l'EERS, les personnes ne choisissent pas leur orientation sexuelle | © Sir Manuel/Unsplash
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L’EERS confirme son oui au mariage pour tous

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L’Eglise évangélique réformée de Suisse (EERS) rappelle son adhésion au mariage pour tous. Le peuple suisse se prononcera le 26 septembre 2021 sur une modification du Code civil visant à offrir aux couples de même sexe la possibilité de se marier et aux couples de femmes d’avoir accès aux dons de sperme.

Par Raphaël Zbinden

Dans un communiqué du 8 juillet 2021, l’EERS rappelle que son assemblée a réitéré en 2019 le message central: «Nous sommes voulus par Dieu tels que nous sommes créés. Nous ne pouvons pas choisir notre orientation sexuelle. Nous l’intégrons comme une expression de notre plénitude de créature». En conséquence, les délégués se sont prononcés en faveur de la diversité de la vie et ont approuvé l’ouverture du mariage aux couples de même sexe au plan civil. En même temps, le Synode a recommandé à ses Églises membres de faire en sorte que le mariage religieux soit aussi accessible à tous les couples mariés sur le plan civil.

Pour une alliance réfléchie

À la veille de la votation sur le référendum, le Conseil de l’EERS résume à nouveau la discussion et la position ecclésiales et présente son point de vue dans un bref aide-mémoire. «Conformément à la tradition libérale, différentes conceptions du mariage doivent pouvoir exister au sein de l’Église réformée», note l’EERS. Elle se dit «confiante en ce que Dieu lui-même a scellé et bénit le lien conjugal du couple qui se tient devant la communauté, et cela quel que soit le sexe des personnes ainsi unies». Du point de vue de l’EERS, «il faut seulement s’assurer que les deux partenaires qui entrent dans cette alliance le fassent librement et de leur plein gré, avec une intention sérieuse et de manière mûrement réfléchie». (cath.ch/com/rz)

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Pour l'EERS, les personnes ne choisissent pas leur orientation sexuelle | © Sir Manuel/Unsplash
8 juillet 2021 | 16:12
par Raphaël Zbinden

Le mariage pour tous, soumis au vote populaire le 26 septembre 2021, soulève de délicates questions éthiques et sociales. Progrès nécessaire pour mettre fin à une discrimination, ou atteinte aux droits de l’enfant et à la famille?

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