

Le microcrédit supplanté par des groupes de solidarité
Dimanche des médias 2019

Homélie du 2 juin 2019 (Jn 17, 20-26)
Mgr Alain de Raemy – Église du Saint-Esprit, Lausanne
Chers amis,
Je propose à nos journalistes des medias ou des émissions catholiques rien de moins que le martyr d’Etienne…
Je ne propose évidemment pas de lapider nos journalistes…
même pas pour qu’ils aient ainsi l’occasion de témoigner de leur foi,
comme l’a fait Etienne !
Mais je vois dans le déroulement de la lapidation d’Etienne
comme différentes facettes de leur service.
Devant ses accusateurs, il n’a pas peur de dire
ce que sa foi lui fait voir de Jésus :
n’est-il debout à la droite de Dieu ? Autrement dit, n’est-il pas Dieu ?
Aucun chrétien n’est exempté de dire à titre personnel ce qu’il croit.
Le journaliste, en tant que personne privée, non plus.
Quelles qu’en soient les conséquences…
Mais qu’en est-il de l’engagement public et professionnel de « nos » journalistes ?
Regardons le martyr d’Etienne
Sous les coups des pierres, alors qu’il comprend qu’il va mourir,
Etienne se met à prier : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit. »
Probablement qu’il dit cette prière à voix basse. Pour lui-même.
Car ensuite, on nous dit :
« puis se mettant à genoux, il s’écria alors d’une voix forte :
Seigneur ne leur compte pas ce péché ! ».
Il y a donc une nette différence de volume
entre le très personnel
« Seigneur Jésus, reçois mon esprit »,
et le très public
« Seigneur, ne leur compte pas ce péché » !
Le journaliste engagé ou soutenu dans les médias par l’Eglise catholique
garde pour lui la manière dont il vit les choses dont il parle.
Il en fait son dialogue privé avec Dieu.
Le message chrétien authentique
Par contre,
il se doit de répercuter ce que le message chrétien authentique a de plus fort :
l’amour de l’ennemi, le fait de répondre au mal par le bien,
l’amour de la vie, le fait de toujours la protéger quand elle est en danger.
Nos services catholiques dans les médias
sont l’occasion de répondre avec un maximum de bien aux très nombreux défis du mal.
Jamais le site cath.ch financé par les catholiques de Suisse,
ou les personnes travaillant à RTS-religion
ne peuvent se permettre de réciter à voix basse
ce que la foi authentiquement vécue peut apporter au monde.
Ils doivent toujours se garder d’imposer ou de se limiter à leurs vues spirituelles. Cela doit rester à voix basse.
Mais ils doivent porter le souci que soit toujours à nouveau entendu
ce cri de l’amour qui jugera le monde :
« ce que vous avez fait au plus petit et même au plus misérable,
c’est à moi, votre Seigneur, que vous l’avez fait ».
Un journaliste qui travaille pour l’Eglise ou au nom de l’Eglise
doit savoir régler le volume de ses interventions,
entre sa vision spirituelle personnelle des choses
et la manifestation publique de la foi et des œuvres de l’Eglise,
entre la prière discrète d’Etienne
qui remet son esprit au Seigneur
et l’appel sonore de ce même Etienne
à ne pas tenir compte du péché de ses ennemis.
Exposés aux regards
Et enfin, une chose est sûre :
soit Etienne soit le journaliste sont sous observation.
Leur attitude est exposée au regard et donc aussi à la pression du grand public.
Pour Etienne, on nous dit que les témoins avaient déposé leurs vêtements aux pieds d’un jeune homme appelé Saul.
Ce Saul qui deviendra pourtant plus tard saint Paul
reste ici complètement indifférent
au témoignage pourtant bouleversant d’un Etienne
pardonnant sans restrictions.
Le journaliste travaillant dans un média concerné par l’Eglise
sera lui aussi constamment confronté au poids d’une opinion publique
pas toujours sensible même aux plus forts messages de la foi,
il suffit de penser aux enjeux du début et de la fin de vie.
Il doit donc persévérer, continuer d’informer dans sa droiture chrétienne, comme Etienne,
qui n’attend pas d’être approuvé pour pardonner.
Une droiture chrétienne
qui peut même mettre le journaliste en contraste vis-à-vis des autorités officielles chrétiennes.
Le reportage de Pierre Pistoletti sur les abus « Lorsque le berger est un loup » en est une belle illustration.
Chers amis,
Ce que je dis là, en ce dimanche des médias,
à propos du journaliste en lien avec l’Eglise,
vaut aussi pour chacune et chacun d’entre nous.
Nous sommes aussi constamment en situation d’Etienne.
D’abord parce que notre foi en Jésus, Fils de Dieu,
n’est pas partagée par une majorité de nos contemporains.
Elle peut même agacer. Et pourtant nous avons envie de la communiquer.
Le refus ou l’indifférence de nos concitoyens
est aussi une souffrance pour nous,
comme elle l’a été pour Etienne, toute proportion gardée.
Ensuite parce que notre prière,
pour autant que nous ne l’imposons à personne,
nous pouvons bien la vivre sans crier.
Comme Etienne qui remet discrètement son esprit au Seigneur.
Mais par contre
notre attitude chrétienne en toute chose doit être évidente,
j’allais dire criante!
Car les autres sont en droit de pouvoir nous constater chrétiens.
Comme le pardon d’Etienne qui devait être hautement proclamé.
Et enfin, le fait que l’opinion publique ne nous approuve pas nécessairement dans toutes nos positions,
ne veut pas dire que le plus indifférent,
comme Saul qui reste de marbre
face à un témoignage pourtant bouleversant comme celui d’Etienne,
ne soit pas un jour pris de passion, et devienne un saint Paul.
La communion au Corps du Christ
Chers amis,
Quand nous irons communier au Corps du Christ,
que va-t-il donc se passer ?
Nous allons être rendus capables,
grâce à la présence de Jésus en nous,
d’accueillir vraiment l’amour infini du Père de Jésus.
Puisque nous aurons communié à Jésus,
c’est lui Jésus qui saura accueillir l’amour de son Père en nous
et ainsi pour nous, et ainsi pour tous.
Que cela nous permette,
que nous travaillons dans les médias ou pas,
de vivre Etienne en toute chose.
Amen.
7e DIMANCHE DE PÂQUES
Lectures bibliques : Actes 7, 55-60; Psaume 96, 1-2b, 6.7c, 9; Apocalypse 22, 12-14.16-17.20; Jean 17, 20-26

Evangile de dimanche : de l’or en barre

Homélie TV 30 mai 2019 – Ascension (Lc 24, 46-53)
Mgr Jean-Pierre Delville, évêque de Liège – Collégiale Notre-Dame de Huy
Chers Frères et Sœurs,
La séparation ou la disparition
Où que vous soyez ces jours-ci, si vous regardez vers le ciel cette nuit, vous pourrez tous constater la même chose : la lune est en train de disparaître, bientôt nous aurons une nuit sans lune. Le jour de l’Ascension, la lune disparaît du ciel, comme le Christ a disparu des yeux de ses disciples. En effet, l’Ascension se situe quarante jours après Pâques, c’est-à-dire un mois et demi après Pâques. Or à Pâques, c’est toujours la pleine lune ! Donc à l’Ascension, c’est toujours une nuit sans lune. En fait, le jour de l’Ascension, il n’y a plus rien à voir. Comme disent les anges aux disciples de Jésus (Ac 1,11) : « Galiléens, pourquoi restez-vous là à regarder vers le ciel ? » L’évangéliste Luc précise que Jésus « est séparé de ses disciples et est élevé vers le ciel » (Lc 24, 50). Une nuée le cache aux yeux des disciples (Ac 1,1-11).
Découverte de la nature divine de Jésus
Il y a une nature cachée de Jésus : c’est sa nature divine. Les mots évangéliques nous mettent la puce à l’oreille : la nuée, le ciel, le haut, ce sont tous des symboles pour dire Dieu. À l’Ascension, Jésus est uni au Père, il est reconnu dans sa divinité, dans sa grandeur et dans son universalité. Jésus – le crucifié de Jérusalem – est dans la grandeur de Dieu. « Il se tient maintenant pour nous devant la face de Dieu », dit la lettre aux Hébreux (He 9,24). L’homme-Jésus est reconnu dans sa divinité. L’Ascension est donc la victoire de Dieu sur la faiblesse de la nature humaine et sur la mort. Cela signifie que tout ce qui s’est vécu dans ma vie de Jésus a une valeur divine, une valeur universelle.
Le corps blessé du Christ en Dieu
D’autre part, à l’Ascension, Dieu le Père assume l’humanité de Jésus en accueillant son corps meurtri et blessé. Désormais, mystérieusement, il y a en Dieu une présence de la blessure humaine. « Les plaies restent toujours dans le corps du Christ », disait saint Cyprien (De baptismo Christi). Et si le corps du Christ est en Dieu par l’Ascension, les blessures du Christ sont en Dieu aussi. Cela signifie que Dieu accueille toute souffrance et ne rejette aucune blessure. L’Ascension, c’est aussi la victoire de l’humanité sur une image de Dieu lointaine et impassible, isolée dans sa grandeur. Dieu est désormais proche de toute personne souffrante ; je voudrais le souligner pour ceux d’entre vous qui vivent une souffrance, parce qu’ils sont à l’hôpital, ou qu’ils sont malades à domicile, ou parce qu’ils sont blessés par un problème familial ou relationnel. Sachez que Dieu est proche de vous : il a voulu accueillir en lui le corps de son fils torturé ; il accueille aussi chaque blessure humaine et lui offre une piste de salut.
La joie de la mission
Comment vivre l’Ascension dans notre vie ? Apparemment c’est une fête triste : c’est la fête d’un adieu, d’une absence, d’un départ. Pourtant, comme l’a dit Jésus selon l’évangile de Jean, « il vaut mieux pour vous que je m’en aille. Car si je ne m’en vais pas, le Défenseur ne viendra pas à vous ; mais si je pars, je vous l’enverrai » (Jn 16,7). Car Jésus a promis qu’il enverrait sur ses disciples une force d’en-haut (Lc 24,49). Il leur annonce qu’ils vont être baptisés dans l’Esprit-Saint (Ac 1,5). En partant, Jésus ouvre la voie à l’Esprit Saint. L’absence crée une présence. L’Esprit de Jésus nous fait vivre au quotidien son message. Il nous rend créatifs et responsables. Dès lors, le départ de Jésus ne signifie pas la tristesse, mais la joie. C’est pourquoi, les disciples de Jésus « retournèrent à Jérusalem, remplis de joie » (Lc 24,52). Les disciples reçoivent une responsabilité nouvelle. Cette force leur permet d’être les témoins de Jésus.
Aujourd’hui aussi, Jésus nous envoie. Il nous invite à regarder l’avenir avec espérance. Il chasse de nos vies l’immobilisme, le découragement, la résignation. Il nous donne une force pour changer le monde. Alors, n’oublions pas ses paroles, le jour de son départ : « Vous serez mes témoins jusqu’aux extrémités de la terre » (Ac 1,8).
L’Ascension et Notre-Dame
J’ai pensé à cela en rencontrant un groupe de jeunes confirmands la semaine dernière. Ils m’ont posé toutes sortes de questions sur mon ministère d’évêque. Puis une jeune fille de 14 ans m’a dit : « Qu’est-ce que vous pensez de l’incendie de Notre-Dame de Paris ? » J’ai été content de la question, car cet incendie nous a tous bouleversés et nous a fait réfléchir. Pourquoi tenons-nous tellement à un symbole de notre foi comme Notre-Dame de Paris ? Il a failli s’évanouir, comme Jésus s’est évanoui à l’Ascension. Mais la disparition de Notre-Dame de Paris nous interroge. Que serait un monde sans église, sans signe tangible de la foi ? Que serait l’Europe sans l’architecture de Notre-Dame de Paris ? Que serait une société sans une mère ? Car Marie est une mère pour l’humanité, elle l’engendre à nouveau, chaque jour. C’est ce que Jésus a signifié sur la croix en nous donnant Marie pour mère (cf Jn 19,27). Marie a accepté. Elle est restée avec les disciples, elle était avec eux à la Pentecôte (Ac 1,14). Qui sait si elle n’était pas là à l’ascension de Jésus ?
Si le Fils de Dieu est absent matériellement par son ascension, Marie est présente visiblement à travers l’Église, car elle symbolise l’Église, qui nous donne vie. L’ascension de Jésus ouvre la place à Marie comme mère, qui fait de nous des fils et des filles, et non pas des gens anonymes et sans famille.
Merci, Seigneur Jésus, pour ton ascension !
Merci pour ta présence divine, merci pour ton Esprit !
Merci pour Marie qui fait de nous des frères et sœurs !
Merci pour cette mère que tu nous donnes et qui accouche de nous chaque jour !
Car si Notre-Dame a flambé, c’est pour faire de nous des ressuscités !
Et si Marie, ta mère, nous accueille aujourd’hui dans cette église qui lui est dédiée,
C’est pour nous envoyer témoigner dans la société !
Bonne fête de l’Ascension à toutes et à tous!
Amen ! Alleluia !
ASCENSION DU SEIGNEUR
Lectures bibliques : Actes 1, 1-11; Psaume 46, 2-3, 6-7, 8-9; Hébreux 9, 24-28 ; 10, 19-23; Luc 24, 46-53
L’arche de Noé déstabilisée par la pluie

Homélie du 30 mai 2019 – Ascension (Lc 24, 46-53)
Abbé Joël Pralong – Communauté des Sœurs de la Ste-Croix d’Ingenbohl, Fribourg
L’Ascension est à la fois l’expérience d’un vide, d’un manque, d’un profond moment de solitude, mais aussi d’une présence, d’une autre forme de présence… A l’intérieur… Il y a en nous comme un vide… en forme de Dieu ! « Notre cœur est en forme de Dieu » (Saint Augustin). Il faut juste le remplir de Dieu comme on remplit une bombonne d’oxygène, pour un plus de vie, une vie de qualité. Dieu, un plus de vie ? Mais oui, la vie totale !
L’Ascension : un accouchement
L’expérience d’un deuil brutal est tout à fait significative… On demandait à un papa qui avait perdu brutalement son fils : « Mais comment fais-tu pour tenir debout ? » Sa réponse : « Ce n’est pas moi, c’est lui qui me tient debout… » Ou bien sainte Monique parlant de sa mort prochaine à son fils Augustin : « Je ne serai plus où j’étais, mais je serai partout là où tu seras. » La douleur est intense, mais au plus profond de soi, il y a comme une force, une vie, une présence qui parle plus fort que tous les poisons du cœur.
A l’Ascension, c’est ce message que Jésus veut faire passer à ses disciples. Il les avait déjà préparés à son départ : « Je pars, vous allez être tristes, troublés, effrayés, mais je reviendrai vers vous et je vous prendrai avec moi… » Oui, Jésus nous saisit de l’intérieur, il nous met en lui, il fait de nos cœurs sa demeure… (cf. Jn 14) Et aujourd’hui : « Vous allez recevoir une force venue d’en haut, celle de l’Esprit-Saint qui fera de vous mes témoins… » Jésus est la Tête de ce grand Corps qui est l’Eglise et dont nous sommes les membres. L’Ascension, c’est comme un accouchement : la Tête a passé la porte étroite, elle est entrée dans la vie. Et si la Tête est entrée dans la vie, c’est sûr qu’elle va entraîner tout le reste du Corps avec elle, et nous avec !
Jésus s’en va, certes, mais pour être plus profondément présent à nos cœurs, par l’Esprit-Saint. Une présence comme un moteur en nous, une force, une source d’inspiration. L’Ascension, c’est comme un lever de soleil au petit matin. Au début, il fait noir, et puis apparaît ce point lumineux, qui grossit, grossit. Et voilà le soleil arraché à l’horizon, qui s’élance vers le ciel. Et plus il monte vers le ciel, plus il remplit toutes choses de sa lumière. « Jésus, nous dit saint Paul, est monté au-dessus de tous les cieux afin de remplir tout l’univers » (Ep 4,10)
Une absence habitée par la joie
La vie chrétienne est marquée par cette contradiction : à la fois un vide et une plénitude, une absence et une présence, souffrance et joie, peur et confiance, mort et vie… Contradiction dépassée par la victoire du Ressuscité… Après le départ de Jésus, nous dit l’évangile, les disciples retournèrent à Jérusalem EN GRANDE JOIE ! Un manque, certes, une absence, mais habitée par la joie…
Solitude angoissante
Mais très concrètement, pour entrer dans cette joie divine, il nous faut passer par bien des épreuves, éprouver le vertige du gouffre, de la nuit, de la solitude, parfois même du désespoir… Nous traversons tous dans la vie ces moments de solitude angoissante. Qu’on le veuille ou non, de la naissance à la mort, nous en sommes tous marqués… Solitude étouffante comme dans un sas, qui nous étouffe, ou bien nous pousse à chercher une ouverture, vers le haut, vers la lumière, vers Dieu ! Comme la fleur tend vers le soleil. Ceci est inscrit dans notre nature.
Oui, je suis terriblement seul quand je me sens incompris, rejeté, abandonné…
Oui, je suis cruellement seul lorsqu’un être cher m’est arraché, ou bien lorsque la rupture, la séparation, la trahison de l’amour, finissent par me broyer toute espérance…
Oui je suis seul dans ces moments rongés de culpabilité, sans savoir comment m’en sortir, à qui me confier…
Oui je suis seul dans ces instants où, jeté aux frontières de la mort dans un lit d’hôpital, plus personne ne parvient à me rejoindre, pas même cette main amie jointe à la mienne…, si ce n’est une voix discrète et chaude venue de cet au-delà du coeur : « N’aie pas peur, viens vers le Père ! »
Oui, je suis seul cloué au lit, limité par mon handicap, ma maladie ou par les difficultés de l’âge…
Oui, je suis horriblement seul quand je me dis que ma vie n’a aucun sens et que je ne sais pas pour quoi ou pour qui je vis… Alors que, il me semble, j’ai tout ce qu’il me faut sauf… l’essentiel ?
Un cri vers Dieu
Alors, que fait-on de toutes ces solitudes ? Un cri de désespoir jeté dans le néant ? Ou bien un cri vers Dieu ? Qui veut venir habiter nos solitudes, là où personne d’autre que lui ne peut y entrer. La réponse ne peut venir que d’un autre, que de lui, Dieu, à travers sa Parole, qui résonne dans les évangiles. Cette Parole a du sens, elle fonde notre espérance, elle me fonde moi comme humain, je peux me bâtir dessus. Et plus encore : cette Parole me donne mon identité profonde, éternelle : Je suis fils, enfant de Dieu, et rien, nul ni personne ne pourra m’arracher de la main du Père, et pas même la mort.
« Tu nous as fait pour toi Seigneur et notre cœur est sans repos tant qu’il ne demeure en Toi… » (Saint Augustin)
C’est cette Parole, promesse de Dieu qui vient du Ciel, devenue quelqu’un, présence, Esprit-Saint, qui nous habite après l’Ascension, et qui vient habiller notre cœur d’espérance et de joie.
ASCENSION DU SEIGNEUR
Lectures bibliques : Actes 1, 1-11; Psaume 46, 2-3, 6-7, 8-9; Hébreux 9, 24-28 ; 10, 19-23; Luc 24, 46-53

François, va et répare ma maison…
