Homélie du 16 janvier 2022 (1 Co 12, 4-11)

Christel Hofer, diacre – Église Saint-Robert, Founex, VD

La diversité dans l’unité de l’Esprit

En tant que diacre protestante venant prêcher lors de la messe catholique à quelques jours de la semaine de l’Unité des chrétiens quoi de plus naturel que de se pencher sur le texte de la première épître aux Corinthiens que nous avons entendue.

Paul quand il s’adresse à la communauté de Corinthe s’adresse à une communauté qui vit dans une ville riche de pagano-chrétiens où il règne un pluralisme et un syncrétisme religieux. Au sein même de la communauté des croyants, il existe des divergences d’opinions qui amènent Paul à répondre à leurs questionnements et à réagir aux problèmes auxquels la communauté est confrontée.

Même si notre contexte actuel diffère, nous avons aussi notre lot de pluralisme, de syncrétisme religieux, sans compter les différences qui habitent nos différentes communautés, qu’elles soient protestantes, catholique, évangélique ou orthodoxe. Déjà au sein d’une même communauté, il y a à côté de la bonne entente, des différences dans nos attentes, des difficultés à communiquer sur certains points comme la Covid qui peut dans certains lieux apporter la discorde. Si au sein d’une même communauté nous pouvons vivre tout cela, quoi de plus normal que cela se vit aussi entre nos différentes communautés où nous avons déjà des différences dans la manière de vivre notre foi.

Invités à vivre quelque chose ensemble

Et pourtant, nous sommes à la veille de la semaine de l’unité des chrétiens qui débute mardi et le Conseil des Églises du Moyen-Orient va nous inviter, comme les mages, à regarder dans le ciel l’astre qui s’est levé à l’Orient, et à aller tous ensemble rendre hommage à ce roi qui vient de naître. Nous sommes invités avec nos similarités et nos différences à vivre quelque chose ensemble dans l’unité de la foi qui nous anime.

Prenons le temps de partager ensemble ce que nous vivons dans nos différentes communautés, de partager sur nos différences et sur nos similarités et rappelons-nous que nous croyons au même Dieu.
Et comme Paul le rappelle à la communauté de Corinthe, nous recevons chacun, un ou des dons de la grâce divers et variés, mais ils proviennent tous du même et seul Esprit.
Ce que je souhaite mettre en avant du message de Paul, c’est que la diversité des dons de la grâce, la diversité des ministères et la diversité des modes d’action sont offertes à chacun et chacune dans l’unité de l’Esprit et pour le bien de tous.

Diversité des dons de la grâce

1) Il y a la diversité des dons de la grâce. Donner par un même Esprit.
Les dons de la grâce sont ce que nous appelons aussi le don des charismes. Le mot charisme n’est pas de celui qui écrase, de celui qui a une personnalité plus forte que les autres. Les charismes, ce sont des dons offerts à tous par l’Esprit. Il n’y en a pas un qui domine les autres. Ils sont tous importants. Ils sont là pour le bien de tous, pour le bien commun de notre communauté, de nos communautés.

Diversité des ministères

2) Il y a la diversité des ministères. Donner par un même Seigneur.
Les ministères ne sont pas juste de l’apanage des ministres du Culte. Ils concernent aussi tous les chrétiens. Et ces ministères sont des services. Chacun d’entre nous est capable de mettre ce qu’il a reçu du Seigneur au service des autres. Nous sommes invités à suivre l’exemple du Christ lui qui s’est mis au service des autres et surtout des plus petits, tout au long de son ministère.

Diversité de modes d’action

3) Il y a la diversité de modes d’action. Donner par un même Dieu.
C’est à travers différents modes d’action que chacun et chacune d’entre nous agit avec ce que nous avons reçu de Dieu. Nous avons chacun et chacune des capacités différentes et c’est grâce à cette diversité que nous agissons pour les biens de notre communauté, de nos communautés.

Diversité en vue du bien de tous

4) La diversité donnée en vue du bien de tous
Cette diversité nous est offerte, non pas, pour notre bien être personnel, mais pour le bien être collectif. Même si la vie communautaire n’est pas toujours simple, nous sommes amenés à nous rappeler que nous avons chacun reçu des dons différents et qu’aucun n’est plus important qu’un autre, car tous sont nécessaires pour la communauté. D’ailleurs, Paul après le passage que nous avons entendu compare la communauté des chrétiens au corps humain avec à la tête le Christ et il rappelle que chaque partie est essentielle et qu’aucune n’est moins bien qu’une autre.
Donc, il y a la diversité des dons de la grâce, mais un même Esprit. Il y a la diversité des ministères, mais un même Seigneur Jésus-Christ. Il y a la diversité de modes d’action, mais un même Dieu.

Dieu exemple de la diversité

Que ce soit les dons, les ministères ou les modes d’action, tout cela nous est donné par le père, le fils et le Saint-Esprit. La trinité est pour nous un exemple de la diversité dans l’unité de Dieu, lui qui est à la fois ce Père, ce Fils et ce Saint-Esprit. Et c’est à l’exemple de leur modèle de relation que nous pouvons nous Chrétien trouver la juste articulation entre la diversité et l’unité. Rappelons-nous que Dieu sous sa forme trinitaire est l’exemple de la diversité. Chacune des représentations de la trinité à ses propres dons, ses propres ministères et ses propres modes d’action différents les uns des autres, mais Ils restent toujours un dans la communion d’amour.
Telle est la merveille de nos diversités : elles nous rendent capables, chacun à sa façon, de manifester l’Amour de Dieu.
Et c’est cette unité dans la diversité que nous sommes nous aussi invités à vivre et rappelons-nous que notre diversité nous est donnée en vue du bien de tous. Et dans cette semaine de l’unité des chrétiens allons à la suite des mages, allons rencontrer différentes communautés et découvrons les différences et les similarités de l’autre, et rappelons-nous encore que sommes tous unis au même Dieu trinitaire dans sa communion d’amour.
Amen

Christel Hofer, diacre de la paroisse de Terre Sainte – Céligny, EERV

Référence :
Antoine Nouis, Le Nouveau Testament, Commentaire intégral verset par verset, Olivetan Salvator, 2018

Semaine de prière pour l’Unité des Chrétien :
Semaine de prière pour l’unité des chrétiens | World Council of Churches (oikoumene.org)

Homélie du 9 janvier 2022 (Lc 3, 15-16.21-22)

Chanoine Roland Jaquenoud – Basilique de Saint-Maurice

Le baptême du Christ

Aujourd’hui Jésus se fait baptiser. L’Évangile de Luc met le point focal sur ce qui se passe à la suite du baptême. Jésus prie, le ciel s’ouvre, l’Esprit Saint descend sur Jésus, soulignant ainsi sa qualité de Messie, de Christ, – mots qui signifient « oint » – : Jésus est l’Oint du Seigneur. Il est le Messie tant attendu. Le baptême de Jésus est un moment de révélation – d’Épiphanie. Et la voix venant du ciel ajoute que ce Messie est Fils de Dieu : « Toi, tu es mon Fils bien-aimé. En toi je trouve ma joie ».

Jésus donne au rite du baptême sa force

            Le baptême de Jésus est à l’origine de notre propre baptême. Les Pères de l’Église, constatant que Jésus lui-même n’aurait pas besoin d’être baptisé – il est sans péché – enseignent unanimement que Jésus se fait baptiser non pour lui-même, mais pour nous. En se faisant baptiser, il donne au rite du baptême sa force. De manière imagée, les Pères nous disent qu’en ce jour, Jésus sanctifie les eaux du Jourdain, et à travers elles toute eau, afin qu’elles transmettent la grâce qui sera issue de la puissance de sa mort et de sa résurrection. « Lui, il vous baptisera dans l’Esprit Saint et le feu », disant Jean le Baptiste.

            De fait, ce que la voix révèle de Jésus peut être dit ensuite de tout baptisé. « Toi, tu es mon fils bien-aimé, toi tu es ma fille bien aimée ». Le baptême nous constitue enfants de Dieu. A ces mots, elle rajoute : « En toi, je trouve ma joie ». Le Père trouve sa joie en Jésus, Dieu fait homme, et en lui, il trouve sa joie en chaque être humain, constitué par le baptême enfant de Dieu.

Quelle joie Dieu trouve-t-il en nous ?

            Dieu trouve sa joie en nous. N’est-ce pas étrange ? Quelle joie peut-il trouver en nous ? Cela fait résonance avec une prophétie que nous avons entendue à la Messe le 3e dimanche de l’Avent. Il s’agissait du livre de Sophonie, au chapitre 3 :

« Ne crains pas, Sion !
Ne laisse pas tes mains défaillir !
Le Seigneur ton Dieu est en toi,
c’est lui, le héros qui apporte le salut.
Il aura en toi sa joie et son allégresse,
il te renouvellera par son amour ;

Il y a une joie du salut

            Cette prophétie nous dit que Dieu se réjouit d’être en son peuple, de lui apporter le salut,  de le renouveler par son amour. Or Jésus, Dieu fait homme, c’est tout cela. C’est Dieu au milieu de nous, Dieu en nous, Dieu qui nous sauve, qui nous renouvelle par son amour. Il y a une joie du salut qui se trouve d’abord en Dieu lui-même, et à laquelle nous sommes appelés à participer, d’autant plus que nous en sommes les bénéficiaires. Nous sommes la joie de Dieu, parce que Dieu a la joie de nous apporter le salut, de nous renouveler, d’être en nous par la médiation de son Fils.

            Rappelons-nous que c’est avec action de grâce – eucharistie – que Jésus offrira son Corps et son Sang le soir du jeudi saint. La Messe – l’Eucharistie – c’est d’abord l’action de grâce – l’Eucharistie – de Jésus lui-même qui s’offre à nous. Et c’est cette action de grâce – cette eucharistie – qui devint notre action de grâce – notre eucharistie, puisque nous sommes invités à recevoir un si grand don.

            Tout cela nous aidera à comprendre un petit détail – souligné par saint Luc, – que nous trouvons dans l’Évangile de ce jour. Il nous est dit que l’Esprit Saint descendant sur Jésus en ce jour avait « une apparence corporelle, comme une colombe ». La colombe, c’est un symbole fort. Lors du déluge, symbole du naufrage de notre monde, Noé envoya une colombe, pour savoir s’il y avait quelque part une terre qui commençait à émerger du déluge. Et c’est lorsque la colombe ramena un rameau d’olivier frais que l’on sut que le déluge arrivait à sa fin, malgré la présence de l’eau encore partout autour de l’arche.

Témoins de l’espérance

            Chers frères et sœur, le baptême du Christ est l’annonce de la fin du déluge. Du coup, il en va de même pour notre baptême. Le baptême n’est pas la fin du déluge, mais l’annonce – l’espérance – que le déluge aura un jour une fin. Du coup, nous, les baptisés, nous sommes constitués témoins – non de la fin du déluge – mais de l’espérance : Jésus a vaincu la mal. Cela ne se voit pas encore, mais la foi de notre baptême met en nous cette espérance – et il serait grandement souhaitable que nous en témoignions. Nous ne voyons encore rien – Noé non plus ne voyait encore rien, mais il n’a cessé de guetter, et il a pu se réjouir au premier signe. Combien d’hommes et de femmes, souvent chrétiens, sont des oiseaux de malheur. Alors que le baptême devrait être pour nous le premier rameau d’olivier – le premier signe d’espérance.

            Dans la première lecture de ce jour, la prophétie d’Isaïe nous a constitués « guetteurs d’espérance ». Ecoutons-la une nouvelle fois.

Monte sur une haute montagne,  
toi qui portes la bonne nouvelle à Sion.
Élève la voix avec force,
toi qui portes la bonne nouvelle à Jérusalem.
Élève la voix, ne crains pas.
Dis aux villes de Juda :
« Voici votre Dieu ! »
Voici le Seigneur Dieu !

Monte sur la montagne pour guetter la venue de Dieu – la venue de l’Amour – la venue de la joie.

Chers frères et sœurs, si les baptisés devenaient enfin guetteurs d’espérance, quelle joie, quelle consolation pour notre monde. C’est la mission que nous recevons aujourd’hui par les paroles du prophète. Ecoutons-le encore et prenons en de la graine :

Consolez, consolez mon peuple,
– dit votre Dieu –
parlez au cœur de Jérusalem.

Le baptême du Seigneur
Lectures bibliques : Isaïe 40, 1-5.9-11; Psaume 103, 1c-3a, 3bc-4, 24-25, 27-28, 29-30; Tite 2, 11-14 ; 3, 4-7; Luc 3, 15-16.21-22

Homélie du 2 janvier 2022 (Mt 2, 1-12)

Abbé Laurent Ndambi – Café du Col de Torrent, Villaz, VS

« La lumière sur la route de notre voyage »

Nous vivons dans un corps ; un corps qui parle ; un corps qui marche ; un corps qui se laisse guider ; un corps qui prie ; un corps qui danse ; un corps qui fête, etc. Ce corps, disait un auteur anonyme est comme une « (…) crèche vivante là où nous sommes appelés à vivre et à travailler. Nos jambes sont comme celles des animaux qui ont réchauffé Jésus la nuit de sa naissance. Notre ventre est comme celui de Marie qui a écouté Jésus et l’a fait grandir. Nos bras sont comme ceux de Joseph qui ont bercé, soulevé, embrassé Jésus et ont travaillé pour Lui. Notre voix est comme celle des anges pour louer le Verbe qui s’est fait chair. Nos yeux sont comme ceux de tous ceux qui, la nuit, l’ont vu dans la mangeoire. Nos oreilles sont comme celles des bergers qui, stupéfaits, ont entendu le chant des anges provenant du ciel. Notre intelligence est comme celle des Rois Mages qui ont suivi l’étoile jusqu’à la “maison” de Jésus : la grotte. Notre cœur est comme la mangeoire qui a accueilli l’Eternel qui s’est fait petit et pauvre comme l’un de nous ».

Vivre dans la lumière du Seigneur

En ce premier dimanche de la nouvelle année 2022 qui est à son deuxième jour, nous célébrons la fête de l’épiphanie, c’est-à-dire de la manifestation de notre Seigneur Jésus Christ, lumière venue dans le monde pour éclairer les nations, et pour y chasser les ténèbres car il est et reste cette lumière sur la route de notre voyage.

Les trois lectures proposées à notre méditation de ce dimanche nous invitent à être dans cette lumière du Seigneur, soit dans sa lumière éblouissante et dévoilante. Dieu nous donne sa lumière pour que nous nous dirigions sur la bonne route ou pour que nous fassions volte-face si notre direction est fausse. A nous donc d’agir dans cette lumière, sans hypocrisie, avec honnêteté et franchise, même si cela est exigeant.

A ce sujet, saint Paul, comme nous l’avons entendu dans la deuxième lecture, est bien conscient de la lumière qu’il a reçue sur le « mystère du Christ » et de la mission qui en découle pour lui : être « apôtre » de ce mystère au caractère tout à fait nouveau, puisque « Dieu ne l’a pas fait connaître, dit-il, aux hommes des générations passées ».

Aspect universel du « mystère du Christ » qui est révélé

Paul marque également l’aspect universel de ce mystère : il s’adresse à tous les êtres humains de telle sorte qu’à la suite de lui-même Paul, tous les baptisés reçoivent aussi la mission de découvrir le mystère du Christ, par leur vie et par leur parole, à ceux qui ne le connaissent pas. Dans quelle mesure sommes-nous conscients de cette mission et comment l’accomplissons-nous ? Peut-être en nous inspirant des mages ; ces premiers non-juifs que la lumière du mystère du Christ a éclairés et qui ont pris conscience de la mission qui découle d’une telle révélation.

Une parole de Dieu adressée à leur cœur, que l’évangile présente sous les traits d’une étoile, leur a dit qu’un enfant-roi venait de naître. Ils sont prêts à tout dans leur recherche de cet enfant et il n’y a rien de tout beau non plus à lui offrir en cadeau lorsqu’ils l’ont trouvé. L’or, l’encens et la myrrhe, valeurs bien caractéristiques de l’Orient, représentent le don total d’eux-mêmes au Christ et expriment la gratuité de leur démarche de vénération.

En face d’une démarche si pure, si lumineuse, l’attitude d’Hérode apparait comme un repoussoir. Il est prêt, lui aussi, à mettre le prix pour trouver l’enfant, mais pour de tout autres motifs que ceux des mages. A ses yeux, l’enfant-roi constitue une menace pour le pouvoir auquel il est obstinément attaché : il n’a rien compris de la royauté spirituelle de Jésus. L’attitude des mages et, paradoxalement, celle d’Hérode nous incitent à revoir nos positions face au mystère du Christ : nous laissons-nous envoûter par lui ou nous mettons-nous en situation de retrait, voire d’hostilité à son égard.  

Jésus sur notre route : l’astre de notre vie

Le long voyage entrepris par les mages, nous invite-t-il aussi à penser qu’en ce début d’année nous entreprenons également un voyage vers Jésus ou, plus précisément, que nous continuons le voyage déjà entrepris. Un voyage ne se fait jamais sans projets, sans préparatifs, ni sans bagages : et que voulons-nous vivre durant cette année avec Jésus ? Allons-nous prendre conscience que Jésus ne fait pas simplement partie de nos bagages ; qu’il n’est pas un fétiche que nous traînons avec nous comme porte-bonheur dans les occasions fâcheuses, mais plutôt comme celui qui marche sur la même route que nous comme un grand accompagnateur, comme un guide et comme l’astre de notre vie ; une lumière sur la route de notre voyage.

Célébrer la fête de l’épiphanie pendant ce temps de Noël est une occasion de faire éclore l’enfant qui sommeille en nous, et de le faire advenir au présent. Dans l’enfant Jésus, nous adorons Dieu fait homme, Dieu parmi nous, Dieu pour nous, Dieu lumière des nations, Dieu notre lumière, Dieu ma lumière. Seul l’enfant qui est en nous peut le reconnaître. En lui, Fils de Dieu et Fils de l’homme, nous nous recevons comme filles et fils d’une humanité fragile et d’un Père aimant.

Sous les traits de cet enfant qui deviendra homme, Dieu nous montre déjà son vrai visage, et il nous invite à le regarder autrement. En Jésus, il nous montre son visage de simplicité, d’amour, de lumière et de paix. Quand nous faisons du bien à ceux qui en ont besoin, nous consolons l’enfant Jésus ! Si nous allons à la crèche, comme les rois mages, c’est parce que Dieu s’y révèle, non pas comme un patron qui nous domine, qui revendique des droits sur nous, mais comme un doux Amour qui veut se cacher en nous et qui ne cesse pas de nous attendre parce que la “seule” chose qu’il peut toujours faire, est de nous aimer et d’éclairer notre chemin de foi avec lui et en lui.  

Seigneur, allume au fond de notre cœur, ta joyeuse lumière éternelle afin qu’elle éclaire sans cesse la route de notre voyage de foi en toi ! Amen.

SOLENNITÉ DE L’ÉPIPHANIE
Lectures bibliques : Isaïe 60, 1-6; Psaume 71, 1-2, 7-8, 10-11, 12-13; Éphésiens 3, 2-3a.5-6; Matthieu 2, 1-12