Triduum pascal: un temps fort pour «»²le chÅ“ur du pape»«²Â Â Â Â Â Â Â 

Au cours de sa préparation à l’animation du Triduum pascal, le ChÅ“ur de la chapelle Sixtine a intégré deux nouvelles Å“uvres à son répertoire, a informé Mgr Massimo Palombella, directeur du «»²chÅ“ur du pape»«², sur Vatican News en italien, le 28 mars 2018. Cet apport témoigne de la richesse du patrimoine du Vatican en matière musicale.

Avec le Triduum pascal et ses multiples célébrations liturgiques, le ChÅ“ur de la chapelle Sixtine s»«²apprête à entrer dans le temps le plus fort de l»«²année liturgique. Avec un grand professionnalisme et répétant quotidiennement plus de deux heures, la plus ancienne chorale du monde va animer pendant les trois jours saints toutes les célébrations liturgiques présidées par le pontife.

Une singularité de la Semaine sainte, pointe Mgr Palombella, réside dans l»«²importance du répertoire. Si une grande partie du registre musical est issue du patrimoine historique et culturel de l»«²Eglise, un effort est mené pour y intégrer sans cesse plus d’Å“uvres.

Un «fil rouge» unissant Passion et Résurrection

Chaque année, des morceaux sont recherchés, redécouverts et étudiés, notamment au sein des riches fonds musicaux de la Bibliothèque vaticane ou encore des archives musicales du Latran. Ainsi, en 2018, deux Å“uvres de la Renaissance ont été travaillées et seront exécutées: le Popule meus de Giovanni Pierluigi da Palestrina (v. 1525-1594), pour le Vendredi-Saint. Ainsi que le Miserere de Costanzo Festa (v. 1485-1545) qui se chante traditionnellement à la fin de l’office des Ténèbres pendant les trois jours saints, jeudi, vendredi et samedi.

Mgr Palombella voit à travers ces chants en grégorien un «»³fil rouge»«³ unissant musicalement la Passion et la Résurrection du Seigneur. Un ton triste et introverti qui témoigne que le Christ ressuscité est le même que «»³Celui qui a souffert, est mort et a été enterr黫³.

Basé à la Cité du Vatican, ce chÅ“ur comprend une vingtaine de chanteurs adultes – haute-contres, ténors et basses – ainsi qu’une trentaine des jeunes garçons – sopranos et contraltos. L’institution avait pour ancêtre la Schola Cantorum qui fut rendue permanente et rattachée à la cathédrale Saint-Jean-de-Latran par le saint pape Grégoire le Grand (590-604), en l’honneur duquel le chant liturgique de l’Eglise est appelé ‘grégorien’. Depuis 1471, la chorale est officiellement nommée ‘ChÅ“ur de la chapelle Sixtine’. (cath.ch/imedia/pad/rz)

29 mars 2018 | 14:24
par Raphaël Zbinden
Temps de lecture: env. 2 min.
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