
L’anecdote du jour
24 janvier – Transports publics
par Marie Boillat, du Jura
Sur le chemin de la catéchèse, les bus sont souvent partagés avec les autres pèlerins. Cela permet de faire connaissance, mais aussi de sortir la guitare pour chanter quelques morceaux connus de tous.
Ainsi, malgré les chaos de la route, l’abbé Pierre-Yves Pralong, donne le ton. « Resucito », « Que ma bouche chante ta louange » ou encore l’hymne officielle des JMJ, « He aquì la sierva del Señor », sont repris par les pèlerins. Les usagers sortent leur téléphone pour filmer ces scènes quelque peu irréalistes.
Des chants qui ne s’arrêtent pas avec l’arrêt du bus. La musique emmènent les jeunes jusqu’à l’église.
23 janvier – Confessions spontanées
par Marie Boillat, du Jura
Don Rolando Leo, qui accompagne le groupe des Romands et des Tessinois, est installé à l’un des 250 confessionnaux du « Parc du pardon ». Comme les autres prêtres, il peut s’annoncer pour donner le sacrement de la réconciliation. Ou simplement s’asseoir et attendre que quelqu’un vienne se confesser. À toute heure de la journée dans ce parc.
Il est aussi possible de demander le pardon lors des catéchèses, chaque matin. Un passage que de nombreux pèlerins jugent nécessaire lors de ces JMJ.
C’est à l’intérieur du Parque Omar que se situe les 250 confessionnaux aux couleurs du Panama. Là où se déroule aussi le festival de la jeunesse, entre concerts et spectacles. Leur spécificité réside dans leur construction. En effet, ce sont 35 détenus qui les ont créés.
photos: Grégory Roth
22 janvier – La jeunesse danse
par Marie Boillat, du Jura
Au terme de la cérémonie d’ouverture des JMJ présidée par Mgr Ulloa, l’archevêque de Panama City, le podium s’est transformé en véritable piste de danse. Une musique festive a entraîné les milliers de jeunes qui ont remonté l’allée pour se rapprocher du podium et des danseurs au moment où un feu d’artifice a illuminé le ciel.
Alors que les drapeaux flottent haut, des contacts se créent entre pèlerins. Photos et échanges de pin’s ou autres gadgets aux couleurs nationales rythment également la soirée. L’occasion aussi d’agiter les drapeaux derrière les journalistes pour passer à la télévision.
L’ambiance est bon enfant, presque familiale. Elle est emportée jusque dans les rues de la ville où les automobilistes klaxonnent pour saluer les jeunes.
21 janvier – Accueil du président panaméen
par Grégory Roth

Le jour de retard du deuxième groupe Suisse a son lot de belles surprises. Arrivés de Buenos Aires, les jeunes ont été accueillis dans le tout nouveau terminal de l’aéroport de Tocumen à Panama, inauguré le jour même. Pour souhaiter la bienvenue à tous les pèlerin, le président de la République de Panama est venu en personne dans le terminal, serrant la main de chacun et posant avec eux avec les différents groupes de pèlerins.
20 janvier – Un chemin de Croix sonorisé
par Grégory Roth
Pour le premier groupe de Suisses, c’est bientôt le temps de quitter la ville de Changuinola, qui les a accueillis pendant la semaine dans les diocèses.
A cette occasion, un Chemin de Croix est organisé avec tous les JMJ’istes présents dans la région. Les paroissiens ont mis le paquet pour sonoriser les prises de parole et les chants durant la procession.
Plus tard, Mgr Alain de Raemy prend le temps d’expliquer aux jeunes pèlerins qu’il s’agit bien de cette même Croix qui figure sur le drapeau suisse.
photo: Aline Jacquier
19 janvier – Sur les plages des Caraïbes
par Marie Boillat, du Jura
La journée de samedi, conclue par une messe ainsi qu’une soirée musicale et festive, a débuté aux aurores. Un réveil très matinal afin de profiter des magnifiques plages de Bocas del Toro.Tous les pèlerins se sont retrouvés sur le coup des 6h pour embarquer en bus puis prendre le bateau en direction des îles de Bocas del Toro.
Un trajet dans la mangrove qui a permis d’observer diverses espèces, notamment des dauphins. Et de débarquer sur une plage digne de cartes postales. Baignade, bronzette, marche sur la plage, danse, dégustation de cocktails et découverte de l’île ont occupé la matinée. Un instant qui semblait hors du temps et qui a permis à chacun et chacune de réaliser la chance d’être du voyage, de l’expérience des JMJ et de la semaine en diocèse.
Semaine, qui comme le souligne Mgr Alain de Raemy, permet de découvrir le pays, les locaux et les autres jeunes avant d’être plongé dans les JMJ en tant que telles.
18 janvier – Entre bananiers et
cacaotiers
par Marie Boillat, du Jura
Après une messe très festive, les quelque 150 pèlerins du Panama, de Roumanie, du Brésil, du Guatemala, du Mexique, du Cambodge, du Canada et de Suisse sont montés dans des bus à destination des plantations.
Après avoir longé sur plusieurs centaines de mètres des bananiers, les bus se sont enfoncés dans une forêt plus dense. À l’arrivée, deux maisons et des centaines de cacaotiers. Donnant une impression d’être perdu au milieu de nulle part, les jeunes se déplacent au cœur des cacaotiers afin de découvrir la production.
On y casse les fruits pour goûter les fèves qui n’ont ni l’odeur ni le goût du chocolat, on y déguste du chocolat fait sur place ainsi que du chocolat chaud. Rien à voir avec celui de Suisse, mais un vrai régal aussi.
17 janvier – Danses panaméennes
par Claire Jonard, du Valais
Après une première nuit et première matinée passées dans les familles d’accueil. L’après-midi a été rythmée par des chants et des danses panaméennes.
La journée avec une messe, avec les autres pays présents dans la paroisse: Cambodge, Mexique, Brésil, Canada, Argentine. Ce fut l’occasion d’accueillir officiellement les jeunes arrivés de la Roumanie.
Aujourd'hui, nous avons passé notre première matinée en famille. L'après-midi a été rythmée par des chants et des danses panaméennes. 💃🏼🕺Nous avons terminé la journée avec une messe lors de laquelle, avec les autres pays présents dans la paroisse – Cambodge, Mexique, Brésil, Canada, Argentine – nous avons accueilli la Roumanie !#JMJ #JMJCH #Panama2019 BocasJMJ P. Sagrado Corazón de Jesús
Gepostet von JMJ Suisse Romande am Donnerstag, 17. Januar 2019
16 janvier – Dans l’attente, une messe est improvisée
par Marie Boillat, du Jura
photos: Aline Jacquier
Après près de 15h d’avion pour relier Panama depuis Genève, l’esprit des JMJ se fait sentir dès le passage de la douane. Alors que Philippins, Italiens, Français, Allemands et Suisse entre autres se rencontrent, des échanges notamment musicaux ont lieu, dans la soirée du mardi 15 janvier.
L’attente à l’aéroport n’était qu’une formalité. Mercredi matin, alors que le bus devait partir à 7h en direction de Changuinola (diocèse de Bocas del Toro) la ville qui accueille les Romands et les Tessinois durant la semaine en diocèse, n’est finalement parti qu’à 9h45. Un problème mécanique. Un frein défectueux, semble-t-il. L’occasion de célébrer une messe dans une salle de l’hôtel et de faire un premier échange en petits groupes.
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Homélie du 13 janvier 2019 (Lc 3, 15-16.21-22)
Abbé Bernard Allaz – Église Saint-Jean-Baptiste, Corpataux-Magnedens
Nous sommes les fils bien-aimés du Père
Oui, ce dimanche est notre fête pour nous tous qui sommes baptisés. Réjouissons-nous ! Nous sommes les fils bien-aimés du Père en qui il a mis tout son amour et nous sommes sa joie. C’est l’invitation, pour chacun de nous, à vivre chaque jour en aimant nos frères et en leur apportant de la joie. Facile de l’affirmer, plus difficile de le vivre, ne nous laissons pas impressionner. La parole de Dieu de ce dimanche nous invite à la confiance et à nous souvenir qu’Il est vraiment avec nous.
La 1ère lecture nous rappelle en Isaïe que Dieu veut nous consoler, nous aider à la confiance. « Comme un berger, il fait paître son troupeau : son bras rassemble les agneaux, il les porte sur son cœur, il mène le brebis qui allaitent. » Is 40, 11.
La 2ème lecture souligne que « par le bain du baptême. Il nous a fait renaître et nous a renouvelés dans l’Esprit Saint… pour que nous devenions en espérance héritiers de la vie éternelle. » Tite 3,6-7.
La force de nous engager
Que cette certitude que nous sommes aimés de Dieu, notre Bon Pasteur, que nous sommes appelés à la vie éternelle nous donne la force de nous engager pour que la joie soit dans tous les cœurs. Aujourd’hui, comme répondait Monseigneur Pierre Mamie à un enfant qui lui posait la question devant le crucifix du séminaire de Fribourg : « Pourquoi Jésus n’a pas de main ? » Il a tes mains, mon enfant. Il a besoin de toi. Oui, il a besoin de chacun de nous.
Beaucoup de familles ont été éprouvées en ces fêtes, un être cher, un proche est entré dans la vie éternelle. C’est une douleur, une séparation, une blessure. Pour faire son deuil, il ne faut pas oublier que nous sommes enfants de Dieu, que la vie éternelle nous est offerte. Il suffit, sincèrement de demander pardon, comme le bon larron, de nous souvenir que l’amour que nous avons reçu, que nous avons partagé est éternel et continue de porter du fruit en nos vies. Nos biens aimés, parce que baptisés, sont des enfants de Dieu, les fils bien-aimés du Père.
Se dire son amour
Un de ces derniers soir, alors que j’allais fermer l’ordinateur, un sms arrive. Un papa me rappelle que j’ai béni leur mariage et baptisé leur fille il y a deux ans. Voilà quatre nuits qu’elle nous réveille à 3h du matin et ne veux plus aller dormir dans sa chambre. Nous sommes fatigués. Pouvez-vous faire une prière et venir chez nous un soir. J’ai immédiatement répondu : « Avant de mettre au lit votre fille prenez-la, les deux ensemble dans vos bras, donnez-lui un bec sur ses joues, dites-lui que vous l’aimez de tout cœur et vous aussi embrassez-vous et renouvelez votre amour. Que la tendresse vous comble de bonheur. Par Jésus, je vous bénis. Cordialement. » Le lendemain matin vers 6h45 arrive un sms : « Merci de tout cœur, notre fille à bien dormi, nous sommes bien reposés. » Oui se dire simplement son amour, le faire chaque jour, le partager est un excellent médicament.
Nous sommes de cœur avec vous les malades, vous qui souffrez dans votre corps, votre cœur, que notre prière et nos chants vous donnent confiance et espérance. Nous vous entourons de notre affection.
Nous ne vous oublions pas, vous les personnes âgées, vous qui avez un grand âge. J’aimerai vous partager cette parole de Valérie Mollière, découverte dans son livre : *« L’âge fragile », En faisant un rêve elle nous invite à un regard neuf sur la vieillesse « Qu’un jour nous puissions voir dans chaque homme et chaque femme gorgé(e) d’années, non seulement un corps vieillissant mais aussi une âme riche en histoire à partager. » N’ayons pas peur de prendre du temps avec nos aînés, de les écouter avec attention, même s’ils nous racontent pour la 10ème fois la même histoire. Il y a toujours un petit plus. Nous aussi partageons avec eux et nous aurons la chance d’accueillir un bon conseil et d’être par eux portés dans la prière.
Ouvrons notre coeur
Notre responsabilité de chrétien, surtout pratiquant est grande. Nous ne pouvons pas vivre notre foi seulement pour nous. L’individualisme est l’un des grands malheurs de notre société. Le chacun pour soi a toujours été destructeur. Nous sommes appelés à vivifier nos communautés. La solidarité doit engager notre vie au service de tous. Nous venons de nous souhaiter des vœux de bonheur par milliers. Est-ce du vent ou du concret. Ouvrons notre cœur, allons vers nos proches, prenons un peu de temps pour les écouter, pour partager. Nous recevrons au centuple l’amour que nous aurons offert. Osons partager notre foi simplement. N’oublions jamais que les premières communautés chrétiennes se sont multipliées car d’elles, ceux qui les voyaient vivre pouvaient dire : « Voyez comme ils s’aiment. »
Dieu n’a que nos mains, nos cœurs…
Notre pape François nous invite sans cesse à la joie. Si nous sommes enfants de Dieu il est important que nous prenions une part active dans la vie de l’Église qui est notre famille. Elle a besoin de notre engagement. Chacun selon ses charismes est appelé à prendre une part active pour que tous se sentent aimés par Dieu qui n’a que nos mains, nos cœurs, nos visages pour apporter à tous les hommes son amour.
Alors en avant donnons le meilleur de nous-mêmes et nous aurons la force d’avancer en apportant à tous la paix, l’espérance, la foi, la joie et le bonheur. Amen. Alléluia !
*« L’âge fragile », Valérie Mollière, Ed. de l’Atelier, Henry Dougier 176 page.
Fête du baptême du Seigneur
Lectures bibliques : Isaïe 40, 1-5.9-11; Psaume 103; Tite 2, 11-14 ; 3, 4-7; Luc 3, 15-16.21-22
